UEFA.com fonctionne mieux avec d'autres navigateurs
Pour profiter au mieux du site, nous recommandons d'utiliser Chrome, Firefox ou Microsoft Edge.

Carboni, toujours jeune

Le défenseur expérimenté Amedeo Carboni joue encore au très haut niveau avec Valence.

Par Graham Hunter

À 39 ans, la plupart des joueurs de football ont raccroché les crampons depuis longtemps et très peu d'entre-eux vivent une carrière au plus haut niveau. Amedeo Carboni, cependant, reste au sommet dans ce sport et il aura 41 ans à l'expiration de son contrat avec le Valencia CF.

Nouveau contrat
L'arrière gauche italien s'est vu proposer une prolongation de deux ans avec le club du Mestalla peu avant d'être sacré pour la deuxième fois champion d'Espagne avec celui-ci. Il a accepté et il est maintenant impatient alors que Valence s'apprête à affronter l'Olympique de Marseille en finale de la Coupe UEFA au stade Ullevi de Göteborg.

Pas de retraite
Il expliquait à uefa.com : "Je n'ai aucune idée de la date à laquelle j'arrêterai ma carrière de joueur car j'adore le football [...] Mon physique a jusque-là résisté à tout et je suis en forme pour remporter encore quelques trophées et nous sommes très près d'en décrocher un dès mercredi !"

Performance phénoménale
La condition physique du défenseur est la preuve que les joueurs de football peuvent tout à fait briller à la trentaine bien tassée - ce qui pouvait paraître incroyable il y a dix ans. L'ancien joueur de l'AS Roma a aujourd'hui disputé 550 rencontres en Serie A et en Primera División - une performance phénoménale.

Plus qu'un sport
Carboni, qui a remporté la Coupe des vainqueurs de coupe européenne avec l'UC Sampdoria en 1990, expliquait : "Le football a commencé comme un sport mais ce n'est plus cela aujourd'hui. C'est mon travail et c'est pour moi le plus beau métier que je pouvais faire. Je l'aime. Dans ce métier vous souffrez, vous gagnez beaucoup d'argent et vous faites des tas de choses".

Pas de week-end
"Vous y perdez aussi car pendant 18, 20 ou 22 ans dans mon cas, vous n'avez pas un week-end parce que vous jouez un match tous les samedi ou dimanche ou vous les passez en déplacement dans un hôtel ou un autre. Mais, à la fin, si vous aimez le football, ce n'est pas un sacrifice".

Confiance en l'entraîneur
À l'instar de Rubén Baraja, David Albelda, Pablo Aimar et Santiago Cañizares, Carboni est l'un des joueurs les plus sûrs de Valence, mais pour le défenseur - qui a gagné son seul titre européen au stade Ullevi - l'entraîneur Rafael Benítez est la vraie star de l'équipe du Mestalla.

"Aspect psychologique"
Carboni déclarait : "Tous les entraîneurs de haut-niveau savent comment travailler avant la saison, comment faire travailler le physique et les tout meilleurs, comme le nôtre, gèrent brillamment l'aspect psychologique du match [...] Ce que Benítez a fait, c'est de s'assurer que tous les joueurs de son équipe donnent le meilleur d'eux-mêmes à chaque match".

Souvenirs douloureux
L'entraîneur a mené le club à sa première finale de Coupe UEFA, mais avec deux défaites consécutives en finale de l'UEFA Champions League, l'histoire récente de Valence en finales européennes n'a pas été très bonne. Néanmoins, l'équipe de Benítez est dans un bon état d'esprit et pour Carboni, les vieux démons sont oubliés.

Vieilles désillusions
"Je me souviens de mon arrivée ici. Le club était un peu en désordre, avec beaucoup de nouveaux joueurs et nous n'avions pas bien débuté [...] L'entraîneur avait été limogé et j'ai commencé à douter. Je me suis dit 'Vieux, dans quel club es-tu arrivé ?' mais grâce à Dieu, ç'a été une époque phénoménale et Valence est sans aucun doute le meilleur club dans lequel j'ai joué".

Envie de gloire
Une seconde victoire en coupe au stade Ullevi permettrait à Carboni de fêter ses meilleures heures avec le club qu'il a tant aimé.

Sélectionné pour vous