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Andrey Arshavin parle d'Arsenal et de sa victoire en Coupe UEFA avec le Zenit

On l'a laissé fantasque sur le terrain, il l'est tout autant en dehors. Lisez notre interview exclusive de l'ex-attaquant de poche Andrey Arshavin.

Andrey Arshavin, vainqueur de la Coupe UEFA avec le Zenit en 2008
Andrey Arshavin, vainqueur de la Coupe UEFA avec le Zenit en 2008 Getty Images

Ambassadeur de la tournée du Trophée de l'UEFA Europa League pilotée par Kia, Andrey Arshavin, 39 ans, nous a consacré un long moment au cours duquel l'ancien joueur russe est revenu sur sa carrière et sur le football d'aujourd'hui. Il a également apporté une paire de ses propres chaussures de football à l’interview, sa contribution personnelle à la collection offerte par Kia fait au camp de réfugiés de Za’atari en Jordanie, en partenariat avec la Fondation UEFA pour l’enfance, pour la troisième année consécutive. Morceaux choisis.

Finale 2008 : Zenit 2-0 Rangers

Arshavin sur les stars de l'Europa League cette saison

J'ai eu la chance de jouer contre (Heung-min) Son quand il jouait pour le Bayer Leverkusen, et je pense que son style est similaire au mien concernant la position sur le terrain. Il est ailier gauche, mais était attiré par l'axe, il peut briller en dribblant ou en frappant. (Pierre-Emerick) Aubameyang : c'est un attaquant typique qui a beaucoup de qualités et qui marque souvent, ce qui me plaît.

(Hors UEFA Europa League), J'aime (Lionel) Messi. Je pense que c'est le meilleur, peut-être même de toute l'Histoire du football. Quand j'étais petit, je n'ai jamais eu d'idole. J'ai juste eu des moments où j'ai aimé un joueur, mais ils étaient toujours de Barcelone. Tout d'abord, c'était Romário, puis Ronaldo. Puis c'était Ronaldinho. Des numéros 10 du Barça !

Sur l'Arsenal de Mikel Arteta

Si l'on regarde leurs performances dans le championnat anglais, bien sûr, c'est complètement différent de l'Europa League. Arsenal a été très fort (en phase de groupes). Nous avons passé la phase de groupes très facilement, mais maintenant, bien sûr, nous nous attendons à des adversaires beaucoup plus forts.

Les caviars de Bukayo Saka

J'aime bien certains jeunes comme (Bukayo) Saka, mais vous savez, comme toujours, si vous voulez gagner, vous devez avoir un collectif. C'est le plus important. Un joueur peut bien sûr décider d'un match, voire de deux, mais pour aller jusqu'au bout, il faut être fort ensemble. C'est une réussite de Mikel Arteta, c'est un rassembleur.

Sur ses meilleurs moments dans le foot

Mon style de jeu ? Très intelligent et très feignant en même temps, mais avec de bons dribbles et une bonne vision. Mes trois meilleurs matches ? Un, (la victoire 3-1) contre les Pays-Bas à l'EURO 2008. Deux, le match de qualification (d'octobre 2007) contre l'Angleterre à domicile, où nous les avons battus 2-1. Trois, la finale de la Coupe UEFA (2008) contre les Rangers, où nous avons gagné (2-0 en 2008 à Manchester).

C'était difficile mettre sur la table tout ce que nous avions fait pour le football russe, pour ma ville natale. Treize ans ont passé, mais tout le monde s'en souvient et me le rappelle sans cesse. C'était un grand événement pour tout le monde en Russie et à Saint-Pétersbourg. J'ai compris combien c'était rare. Même avant la finale, nous parlions entre joueurs, et nous nous disions : « Les gars, une telle occasion ne se présentera peut-être pas deux fois ». Et nous l'avons fait.

Arshavin et Emmanuel Eboué
Arshavin et Emmanuel EbouéArsenal FC via Getty Images

Sur ses meilleurs coéquipiers et ses adversaires les plus redoutables

Meilleur coéquipier ? Allez, (Cesc) Fàbregas : il peut transmettre le ballon de n'importe quel point à n'importe quel autre au bon moment.

Le défenseur le plus redouté ? Il n'y en avait pas beaucoup, mais c'était quand même très difficile de jouer contre (Branislav) Ivanović et John Terry, si on parle de l'Angleterre. Si l'on parle du championnat russe, (Jerry) Tchuisse (Spartak Moscou).

Les meilleures causeries de capitaine ? Les miennes ! Mais bon, porter le brassard de capitaine, pour moi, ce n'était pas très important car j'étais de toute façon un leader dans le vestiaire. Je ne suis peut-être pas le meilleur, mais à mon avis, j'étais le meilleur et je suis le meilleur.

À Arsenal, je dirais que le (plus drôle) était Emmanuel Eboué. Il était très marrant et je pense que j'aimais son humour ; c'était Rossisski (russe). Au Zenit, je ne sais pas. Au Zenit, j'étais le meilleur en tout.