Crivelli : "Vite habitué à Başakşehir"
jeudi 19 mars 2020
Résumé de l'article
Exilé à l'Istanbul Başakşehir, engagé en 8es de finale de l'UEFA Europa League, le Français Enzo Crivelli nous avait parlé de son aventure turque durant la trêve hivernale.
Contenu médias de l'article

Corps de l'article
UEFA.com: Vous êtes jeune, vous avez joué pour plusieurs clubs en France. Pourquoi avez-vous décidé d'aller voir ailleurs ?
Enzo Crivelli : Oui j'avais envie de découvrir une autre culture, un autre pays, un autre football aussi. C'est pour ça que j'ai décidé de quitter la France, pour le moment ça me réussit, c'est une bonne chose.
Et pourquoi la Turquie ?
Le club s'est manifesté et était intéressé par moi. J'étais aussi intéressé par ce club, c'est pour ça que je suis venu ici.
Parlez-nous de votre arrivée à Istanbul...
Il y a beaucoup de vie. C'est très très grand, c'est dynamique, ça bouge toujours. La première impression que je retiens, c'est la grandeur de la ville.
Vous vous y sentez chez vous ?
Moi je me sens bien partout ! Ici je me suis directement habitué à la ville, aux gens. Je me suis bien adapté je pense.
• 8es aller Istanbul Başakşehir 1-0 Copenhague
Quelles sont les différences par rapport à la France ? Que faites-vous différemment ?
Rien, rien n'a changé dans mon style de vie. Je fais exactement pareil que ce que je faisais en France. C'est pour ça aussi que je me suis bien habitué, rien n'a changé dans ma vie.
Vous avez bien commencé aussi sur le terrain, avec trois buts en phase de groupes d'Europa League...
Pour l'instant tout va bien. On va essayer de continuer comme ça. On veut continuer à faire une belle saison, grandir en faisant une grande saison.
Ça vous a surpris de vous adapter si rapidement ?
Non parce que c'est une équipe qui joue au football, avec beaucoup de centres et d'occasions pour l'attaquant, ce qui facilite la tâche pour un n°9.
Vous avez marqué le but de la qualification pour la phase à élimination directe à la 91e minute de la 6e journée à Mönchengladbach...
Ouais c'est beau. Tout était réuni ce soir-là. Un gros stade, plein, avec de grands supporters... Le scénario, tout s'est déroulé comme dans un rêve. C'est un super accomplissement pour nous, pour la Turquie.
Il y avait beaucoup de joie, d'euphorie après le match dans le vestiaire, on pensait à nos familles, à ce qu'on venait de réaliser. On ne peut pas expliquer ce qu'on ressent quand on marque. Il n'y a pas de mots pour décrire cela. Voir les filets trembler, c'est quelque chose d'unique, je ne peux pas l'expliquer.