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Balotelli a retrouvé "le sourire"

Pour son premier match à Nice, dimanche soir, Mario Balotelli a en partie trouvé ce qu'il confesse être venu chercher à Nice : "Le sourire".

Mario Balotelli, deux buts pour son premier match avec Nice
Mario Balotelli, deux buts pour son premier match avec Nice ©AFP/Getty Images

Et elle était large cette banane sur le visage de Super Mario, à la fin du match contre l'OM, comptant pour la 4e journée de Ligue 1. Harrassé, visiblement pas prêt physiquement, l'Italien a été maintenu sur le terrain jusqu'au bout par son coach Lucien Favre, pour le plus grand bonheur de l'Allianz Arena.

Car après avoir ouvert le score sur penalty, celui qui a reconnu avoir "fait une erreur en signant à Liverpool et au Milan ces deux dernières saisons", a remis Nice à égalité dans ce derby sur une tête piquée (2-2), avant le but de la victoire azuréenne de Wylan Cyprien, autre recrue des Aiglons.

"Ces dernières années, il m'a manqué la joie dans le football", a confié l'ancien joueur de l'Inter Milan à Canal Plus. "Ce qui m'avait permis d'arriver à mon niveau. Petit à petit, je le retrouve ici. Grâce à Dieu, mais surtout la philosophie du club et à mes jeunes coéquipiers. Je me sens libre."

Avec un peu plus de préparation, Balotelli, qui vient de marquer autant en un match qu'en deux saisons, et un premier doublé depuis trois ans, pourrait-il devenir le successeur de Zlatan Ibrahimovic au titre officieux de grande star de la Ligue 1 ? "Je suis très différent de Zlatan", affirme l'international italien, fils de parents ghanéens, adopté à trois ans à Palerme.

"Je ne suis pas Zlatan"

"Zlatan, tu le mets contre des lions, il est tranquille. Tu le mets avec des gens bien, il est tranquille aussi. Moi j'ai besoin d'être plus détendu, être plus en confiance, d'être entouré. Je n'aurais pas dû signer à Liverpool ni retourner à Milan. Je me suis trouvé aussi très mal."

À 26 ans, Balotelli donne l'impression d'être un joueur qui n'a plus beaucoup de temps à perdre. "Je pense que sur ces deux dernières années ma capacité de travail est passée de 10 à 80 %", dit-il. "J'ai commencé à travailler ces deux dernières années. Pendant 24 ans, je me suis amusé en jouant au foot. Je n'ai jamais pensé à m'améliorer, à rester plus longtemps à l'entraînement, à me faire masser. En fait, j'ai compris que les années avancent et que je n'ai plus le physiquye d'un jeune de 18 ans."

©AFP/Getty Images

Balotelli avait-il entendu parler de la renaissance de Hatem Ben Arfa à Nice la saison dernière ? "Non", répond-il. "Quand j'ai signé, je n'étais pas au courant pour Ben Arfa. Je me rappelle de l'un de ses buts en Angleterre, mais je ne le connais pas plus que cela."

Besoin d'être heureux

Comme l'ancien joueur de Newcastle, Balotelli, héros de l'équipe d'Italie à l'EURO 2012, vainqueur de la Champions League 2010, voit grand et ne s'interdit pas de remporter le Ballon d'Or "dans les deux ou trois ans". Mais avant les honneurs, Super Mario a besoin d'être heureux, "de retrouver le sourire. Pour l'instant c'est tout ce que l'on peut me souhaiter."

©AFP/Getty Images
©AFP/Getty Images
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