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Bordeaux mené mais gagnant

FC Girondins de Bordeaux 2-1 Galatasaray AS
Menés à domicile, les Girondins ont remporté leurs 3 premiers points en phase de groupes face aux Turcs.

Les Girondins ont rempli la moitié de leur objectif, remporter leurs deux matches à domicile. Face au Galatasaray AS, qu’ils avaient battu la saison dernière en UEFA Champions League, les joueurs de Laurent Blanc ont peiné en première mi-temps. En dix minutes, Bordeaux a fait la différence après la pause. 

Les Turcs à domicile
Au coup d’envoi de ce premier match du Groupe H, l’avantage de jouer à domicile semble bien moins évident. Le stade Chaban-Delmas est paré de jaune et de rouge et le seul endroit garni est le demi virage Nord que les supporters turcs occupent. L’affiche, l’an dernier chatoyante en Ligue des Champions, n’a pas eu le même attrait cette fois, alors même que Galatasaray s’annonce comme le rival le plus sérieux des Girondins de Bordeaux. Blanc mettait pourtant seulement cinq titulaires habituels sur la pelouse.

Nonda se souvient
Bref, avec le faux rythme qui s’installe en début de partie, rien ne contribue pour les Bordelais à aborder cette soirée de façon sereine. Et la faute dans la surface de Souleymane Diawara sur Ümit Karan vient confirmer ces impressions. Le penalty est transformé par l’ancien Monégasque Shabani Nonda (0-1, 21e) qui prend Ulrich Ramé à contre-pied. Mené d’un but au bout de vingt minutes – et presque de deux si Ramé ne sauvait pas son face à face avec Karan (26e) -  Bordeaux va devoir encore, comme en Championnat, réagir plutôt qu’agir. C’est donc ce que faisait Blanc en remplaçant David Jemmali par Marc Planus en défense centrale.

Bordeaux chanceux
Mais l’équipe semblait en panne de rythme, pas d’agressivité. Ramé intervenait de nouveau devant Nonda (39e) seul à un mètre de sa ligne, puis face à Karan (44e). La seule frappe cadrée venait à la 37e minute, lointaine et sans danger, de la part de Pierre Ducasse. Le Bordeaux aux deux visages qui caractérise ses prestations depuis le début de saison a encore frappé. Les Turcs, sans leur meneur de jeu brésilien Lincoln ni leur attaquant vedette Hakan Şükür, ont quant à eux déjà confirmé leur statut européen. Seules quelques maladresses ou hésitations les ont empêchés d’alourdir le score. Des occasions de but nettes qu’ils vont regretter par la suite.

Cavenaghi redonne espoir
A la pause, Bordeaux se dit finalement que rentrer aux vestiaires avec un seul but de retard n’est pas si mal. C’était sûrement l’avis de Laurent Blanc qui, s’il choisissait de ne rien changer aux hommes, avait visiblement remonté les mécaniques. Marouane Chamakh avec un centre en retrait permettait à Fernando Cavenaghi de redonner espoir aux Français (52e). Il leur restait donc presque une mi-temps pour redorer leur blason.

Le cœur de Chamakh
Cette équipe est en effet capable du pire comme du meilleur. Fantomatique quelques minutes, elle revivait sous l’impulsion de son international marocain. Déjà passeur décisif, il sortait cette fois son arme fatale, le jeu de tête, pour battre Orkun Uşak (1-1, 63e). Galatasaray accusait le coup, même si Nonda ratait sa reprise après une ouverture du talentueux Hasan Şaş. Les dix dernières minutes, à l’avantage des hommes de Karl-Heinz Feldkamp, l’entraîneur allemand du club stambouliote, n’y changeaient rien. Bordeaux s’imposait et se plaçait en bonne position avant son prochain déplacement chez le FK Austria Wien.