Europa Conference League Fiorentina, Christian Kouamé : « Ikoné est comme un petit frère »

Cette saison, aucune équipe de l'UEFA Europa Conference League ne rivalise sur le plan offensif avec la Fiorentina en termes de buts, L'équipe italienne a inscrit 32 buts jusqu'a présent. Les attaquants Christian Kouamé (Côte d'Ivoire, 25 ans) et Jonathan Ikoné (France, 25 ans) ne sont pas étrangers à cette réussite.

Avant la demi-finale aller contre Bâle, Kouamé a évoqué auprès d'UEFA.com sa relation avec Ikoné.

Christian Kouamé sur l'apport de Jonathan Ikoné

Quand il est arrivé l'année dernière, il était un peu seul parce qu'il n'y avait pas beaucoup de joueurs qui parlaient français. Il était donc toujours tout seul et c'était un peu difficile pour lui au début, ce qui est normal. On a commencé à parler et on s'est bien entendu. Ça ne s'est pas fait au bout de quelques mois, ça a été immédiat.

Je suis parti en prêt l'année dernière mais quand je suis revenu, j'ai tout de suite commencé à lui parler. On s'est rencontré, on a passé du temps ensemble. Ça a tout de suite accroché, et on est resté amis jusqu'à aujourd'hui et j'espère que ça va rester comme ça.

Il est génial. Il sait écouter, il sait ce qu'il veut, et j'aime ça. Parfois, pendant les matches, quand je suis sur le banc et qu'il joue, je lui donne des conseils : « Regarde, essaie ça », et il y va et le fait. Ça ne veut pas dire que je suis meilleur que lui ou quelque chose comme ça, ça veut dire qu'il écoute et qu'il voit que quand je donne des conseils, ça marche.

Christian Kouamé sur l'état d'esprit à la Fiorentina

Quand on parle de la Fiorentina, le premier mot qui vient à l'esprit est famille. Pour nous, c'est une famille parce que nous savons que s'il y a un problème, quelqu'un est là, et le manager s'occupe de tout. Même si vous l'appelez à minuit, il sera toujours là et vous aidera. Comme un ami, vous savez qu'il vous aidera.

Lorsque nous jouons contre des équipes que nous ne connaissons pas, nous nous disons : «Les gars, on est ensemble». Lorsque nous avons joué contre Braga, nous avons gagné 4-0 parce que tout le monde savait que c'était un match important. Tout le monde voulait gagner, alors si l'un d'entre nous échouait, on l'encourageait et on lui disait : « Ne t'inquiète pas, c'est comme ça, ce n'est pas grave, la prochaine fois ça ira ». Nous savons que c'est plus difficile de gagner en Europe qu'en championnat..