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L'Italie s'impose, la France qualifiée

Ecosse 1-2 Italie
Un but tardif de Christian Pannucci permet aux Bleus et aux Italiens d'éliminer l'Ecosse à Hampden.

Christian Pannucci a marqué à la 91e minute à Glasgow pour qualifier l'Italie et éliminer l'Ecosse de la course à l'UEFA EURO 2008. Après être revenus au score, les joueurs d'Alex McLeish ont eu les occasions pour s'imposer. L'autre enseignement de la rencontre est que la France est qualifiée.

Valereuse Ecosse
L'Ecosse, qui a réalisé des éliminatoires exemplaires, et fait douter les deux finalistes de la Coupe du Monde de la FIFA 2006 jusqu'au bout, ne mettra pas fin à une décennie hors de toute compétition majeure. Mais une légende basée sur des faits réels veut que l'Italie n'est jamais aussi redoutable que lorsqu'elle est dos au mur. Les joueurs de Roberto Donadoni ont aussi justifié leur statut de champions du monde, avec deux buts sans les premiers et les derniers instants.

Toni surgit
Dès la 69e seconde, l'Italie s'en éloignait un peu, du mur. Sur une touche de Gianluca Zambrotta Antonio Di Natale pouvait se retourner sur la gauche de la surface et servir à ras de terre Luca Toni qui surprenait David Weir. L'extérieur du pied droit du Bavarois se fichait dans la lucarne de Craig Gordon (0-1, 2e).

L'Ecosse se réveille
Déjà en partie douchés par l'averse qui battait Hampden, les 60 000 fans écossais restaient sans voix pour observer Mauro Camoranesi frapper au-dessus, quelques instants plus tard (3e). Cueuillis à froid, les Ecossais n'avaient aucune raison de baisser les bras. L'arrière central Chris Hutton montrait la voie à la 19e minute sur une tête trop croisée, après une série de corners. Quant à Darren Fletcher, son tir à ras de terre était stoppé par Gianluigi Buffon, qui n'avait pas hésité à revêtir un splendide bonnet, en raison du froid et de l'humidité.

Pirlo sur sa ligne
Les Italiens restaient dangereux. A la 32e minute, Massimo Ambrosini forçait Gordon à une parade exceptionnelle, Di Natale poussait le rebond dans le but mais il était hors-jeu pour quelques centimètres. Peu après, le Milanais Andrea Pirlo dégageait sur sa ligne une tête de Weir.

Ferguson égalise
La clameur glaswégienne ne faiblissait pas d'un décibel à la reprise, pour porter les joueurs d'Alex McLeish. Mais une autre légende basée sur les lois implacables du "catenaccio", veut que l'Italie qui mène dans un match capital perd rarement la main. Pourtant, Alan Hutton, sur l'une de ses chevauchées, obtenait un coup franc à l'entrée de la surface. James McFaden le frappait. Contré, il atterrissait dans les pieds de Lee McCulloch. Buffon ne pouvait que repousser sa frappe et le capitaine Barry Ferguson se jetait pour égaliser (1-1, 65e). Les Italiens souffraient et le défenseur de la Juventus Chiellini entrait pour Camoranesi.

McFadden loupe le coche
Sans attendre Donadoni faisait entrer Vincenzo Iaquinta, pensant que l'attaquant de la Juventus pourrait arracher une victoire pas vraiment indispensable, sachant que les Féroé se présentont en Italie mercredi. Dans le camp d'en face, la qualification n'était plus qu'à un but et McLeish compait sur le remplaçant Kenny Miller pour le marquer. D'autant que McFadden ratait deux énormes occasions, aux 79e et 80e minutes.

Tranquilles en Ukraine
La fin de match était écossaise mais, alors que le résultat semblait acquis, Pannucci se montrait particulièrement offensif. L'ancien arrière gauche de l'AS Monaco FC plaçait une tête de peu à côté à la 89e minute. Puis il faisait mouche à la 91e (tête en pleine lucarne), sur un mini-corner botté par Pirlo. Ce but semait le désarroi en Ecosse en même temps qu'il réjouissait la France. Cette dernière est sûre de terminer au moins deuxième du groupe, quel que soit son résultat en Ukraine, mercredi.

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