Hiddink veut faire tomber ses compatriotes
jeudi 19 juin 2008
Résumé de l'article
"Je veux être le traître de l'année en Hollande", plaisantait Guus Hiddink avant le match de la Russie contre les Pays-Bas samedi en quarts de finale.
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Conditions inégales
Les Pays-Bas ont disputé leur dernier match mardi, et ont pu laisser la majorité de leurs titulaires au repos, étant déjà qualifiés. Les choses étaient moins simples pour les Russes, puisqu'ils ont dû arracher leur qualification lors de la dernière journée face à la Suède mercredi. Malgré son apparente bonne humeur, Hiddink sait que l'équipe de Marco van Basten est tout à fait capable de se qualifier face à une nation qui joue ses premiers quarts de finale depuis l'effondrement de l'URSS.
Approche offensive
"Les Pays-Bas ont beaucoup plus d'expérience", déclarait Hiddink, tout en soulignant qu'il ne modifierait pas son approche offensive. "Je les redoute, c'est pour ça que je dois attaquer. Si on reste en retrait, on a encore plus peur. Ces derniers temps avec la Russie, on a essayé d'installer le genre de jeu que les gens aiment regarder. Pour les Pays-Bas, c'est une marque de fabrique, pour nous, il faut l'imposer mais c'est en bonne voie."
Effectifs complets
Hiddink dispose d'un effectif au complet pour ce premier affrontement entre les Pays-Bas et la Russie indépendante. Andrei Arshavin est de retour après deux matches de suspension. L'attaquant reste toutefois sous la menace d'une nouvelle suspension en cas d'avertissement. Côté Oranje, Robin van Persie et Arjen Robben semblent remis de leurs blessures. Le défenseur Khalid Boulahrouz est prêt à jouer malgré le décès de sa fille cette semaine - les joueurs néerlandais porteront un brassard noir en sa mémoire.
La Russie irrégulière
"Pour le moment, nous sommes satisfaits", déclarait Van Basten. "Mais ce n'est que le début. Nous espérons jouer quelques autres matches. Nous avons vu la Russie jouer très bien contre la Suède, mais nous avons aussi vu les matches contre la Grèce et l'Espagne. Nous devrons donc jouer comme l'Espagne." A propos de son ancien coéquipier et entraîneur, Van Basten a déclaré : "Je lui souhaite bonne chance ! Ce sont deux équipes qui vont essayer d'attaquer. Nous avons la même idée, alors on va voir qui sera le plus fort."