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Quitte ou double à Salzbourg

La Grèce et la Russie, qui s'affrontent samedi à Salzbourg, doivent rebondir après deux défaites pour leurs matches d'ouverture respectifs dans le Groupe D.

Le sélectionneur de la Grèce Otto Rehhagel se tourne vers les supporteurs à l'entraînement
Le sélectionneur de la Grèce Otto Rehhagel se tourne vers les supporteurs à l'entraînement ©Getty Images

Le sélectionneur de la Russie Guus Hiddink parle d'un match entre "outsiders". Son homologue de la Grèce Otto Rehhagel reconnaît que les derniers jours ont été "difficiles" pour les deux équipes, qui doivent rebondir après deux défaites pour leurs matches d'ouverture respectifs dans le Groupe D.

"Apprendre vite"
La Russie s'est inclinée 4-1 face à l'Espagne à Innsbruck, puis la Grèce championne d'Europe a été battue 2-0 par la Suède au Stadion Salzburg Wals-Siezenheim. Les deux équipes devront remettre leur campagne sur les rails ce samedi. Hiddink a estimé que sa "jeune équipe" devait "apprendre vite" lors de la conférence de presse d'avant match, et a fait savoir qu'il y aurait quelques changements, mais juste quelques-uns, pour le match contre la Grèce. "C'est un peu une finale, et je suis curieux de voir comment nos joueurs vont le gérer, pas seulement d'un point de vue tactique, mais d'un point de vue mental et émotionnel", a commenté le coach néerlandais. "Beaucoup, beaucoup d'équipes ont l'expérience d'une phase finale et de l'[UEFA] Champions League. Voyons comment nos joueurs vont gérer cette phase finale."

Pavlyuchenko incertain
Pour ne rien arranger aux affaires de Hiddink, l'attaquant Roman Pavlyuchenko, auteur du but de consolation contre l'Espagne, est incertain dans le XI de départ en raison d'une blessure aux adducteurs. Le joueur du FC Spartak Moskva a dû se contenter de petites courses depuis le match de mardi. Hiddink a affirmé que tous les autres joueurs étaient aptes à jouer, et a rappelé qu'il avait d'autres options en attaque, comme Dmitri Sychev et Roman Adamov, si Pavlyuchenko était indisponible. Le sélectionneur a toutefois reconnu que son joueur emblématique, Andrei Arshavin, suspendu, manquerait "cruellement" à l'équipe, mais que cette absence ne devait pas "servir d'excuse".

Match d'outsiders
"Nous sommes deux outsiders", a déclaré Hiddink. "Soyons honnêtes et regardons les choses en face. Celui qui aura le plus de chance ou qui aura la meilleure équipe a une chance de se qualifier au dernier match." De son côté, Rehhagel affirmait : "Les Russes ont une équipe très jeune. Une fois qu'ils sont partis, c'est très difficile de les arrêter. Il va falloir entraver leur progression." Le sélectionneur de la Grèce (69 ans) a répondu à une série de questions sur la tactique de son équipe face à la Suède, mais a nié avoir donné pour consigne de jouer négativement. "Nous ne sommes pas une équipe capable de marquer but sur but", a-t-il expliqué.

Erreur fatale
"Nous sommes dans un pays libre et une démocratie libre, et chacun a le droit de dire ce qu'il veut", a continué Rehhagel. "Nous respectons cela, car nous sommes la Grèce, la patrie de la démocratie. C'est vrai que les derniers jours ont été difficiles, mais nous nous sommes remis, et nous serons prêts à aborder le match de façon positive. J'ai dit à tous mes joueurs qu'une seule erreur pourrait faire la différence entre une victoire et une défaite. Nous avons fait une erreur au bout d'une heure [contre la Suède], c'est pour ça que nous n'avons pas réussi à gagner." La nation championne d'Europe en titre devra sans doute se passer de Giourkas Seitaridis, le latéral droit, qui souffre d'un problème à l'aine. Le défenseur Paraskevas Antzas a manqué plusieurs séances d'entraînement depuis le match contre la Suède, en raison d'une élongation au mollet. Enfin, le gardien remplaçant Kostas Chalkias s'est blessé à la main à l'entraînement et risque d'être indisponible pendant le reste de la phase de groupes.