La finale de l'UEFA EURO 2004™ se jouera sans certaines grandes stars mais les deux meilleures équipes du tournoi se disputeront la couronne.
Une grande fête
Ce tournoi nous a réservé des surprises, des buts merveilleux et quelques controverses. Reste à venir le glorieux épilogue offert par le Portugal et la Grèce. La fête a dépassé les frontières du continent. Le seul regret, c'est que les supporteurs de ces deux nations passionnées de football ne pourront pas faire la fête ensemble après la finale. Quelqu'un doit perdre.
A en perdre son latin
La Grèce a déjà dépassé tous ses rêves les plus fous en atteignant la finale. Une défaite avec les honneurs demeurerait une occasion de faire la fête. La façon dont le sélectionneur Otto Rehhagel a organisé l'équipe et a su la motiver et a déjoué tous les pronostics des experts.
Une nouvelle ère
Ces joueurs, parmi lesquels beaucoup ne sont pas titulaires dans leur club, ont été la révélation de cet EURO portugais. Grâce à leur travail d'équipe, le football grec est sur le point d'acquérir une respectabilité toute neuve après des années de contre-performances si l'on considère la popularité de ce sport chez les Hellènes. Aucun autre pays d'Europe ne compte en effet autant de quotidiens consacrés au football que la Grèce.
Karagounis suspendu
Les chances de victoire grecques contre le Portugal reposeront, comme c'était le cas contre la République tchèque et la France, sur une discipline de fer et sur le fait de tirer un profit maximum de leurs occasions. La perte de Georgios Karagounis, suspendu, sera certes un handicap - l'autre match que le joueur du FC Internazionale avait manqué était celui contre la Russie. Néanmoins, Rehhagel a promis : "Nos joueurs seront très motivés. Nous n'avons rien à perdre. Les joueurs et moi sommes très heureux d'être arrivés en finale".
Une valse folle ?
Pendant ce temps, le Portugal doit lancer le bal assez tôt dans le match pour que les hôtes ne glissent pas sur la même peau de banane que les tenants du titre. Le Portugal a également hâte de fêter l'avènement d'une nouvelle ère, mais la victoire sera nécessaire pour s'assurer que le réalisme et la discipline que le Brésilien Scolari a ajoutés à leur talent inné ne seront plus remis en question.
Nettement favoris
Depuis le match d'ouverture entre les deux équipes, le Portugal est monté en puissance, franchissant tous les obstacles ; mais à présent, quasiment pour la première fois depuis leur traumatisante défaite contre la Grèce, les Portugais sont les nets favoris d'un match. La population, qui se serait à l'origine contentée d'une demi-finale, ne sera toutefois pas satisfaite si les Portugais ne prennent pas leur revanche sur les Grecs.
Enfin une équipe type
Ils n'ont pas perdu un match dans la capitale depuis 1987, ce qui correspond à une série de 30 matches. L'équipe type a été trouvée et ils peuvent partir confiants. Le seul dilemme pour Scolari était de décider qui serait la pointe de l'attaque. Il a finalement opté pour Pauleta plutôt que Nuno Gomes.
Confiance en Pauleta
"Pauleta ne marque peut-être pas, mais il aide l'équipe à d'autres égards", a déclaré Scolari. "Sa participation est toujours importante en raison de sa détermination, de son engagement et de son implication dans le groupe. Il a toute ma confiance." Rien ne pourrait faire plus plaisir au public que si l'Aigle des Açores, qui a jusque là été le maillon faible, devenait l'homme fort sur la plus grande de toutes les scènes.
Portugal (probable): Ricardo; Miguel, Ricardo Carvalho, Jorge Andrade, Nuno Valente; Costinha; Luís Figo, Deco, Maniche, Ronaldo; Pauleta.
Grèce (probable) : Nikopolidis; Seitaridis, Dellas, Kapsis, Fyssas; Katsouranis, Giannakopoulos, Zagorakis, Basinas; Charisteas, Vryzas.
Arbitre : Marcus Merk (Ger).
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