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Le Danemark et le Portugal se connaissent bien

Le sélectionneur du Portugal Paulo Bento n'est pas inquiet outre mesure, il sait juste qu'il faudra absolument battre le Danemark.

Le Danemark et le Portugal se connaissent bien
Le Danemark et le Portugal se connaissent bien ©UEFA.com

L'histoire revient en boucle avant le match entre le Danemark et le Portugal, mais ces deux équipes s'en remettent à autre chose, à l'approche d'un match qui pourrait être décisif dans cet UEFA EURO 2012 et qui est une réédition des qualifications où les Danois eurent le dessus.

Le sélectionneur nordique Morten Olsen estime que son pays "a eu de la chance lors des éliminatoires", tandis que son homologue Paulo Bento insiste : "C'est une autre époque, dans des circonstances différentes". Et le Portugais d'ajouter : "La dernière fois qu'on a joué contre eux, en octobre, le Danemark a joué d'une certaine manière car il devait gagner pour être premier du groupe, et les Danois ont réussi, 2-1. Vont-ils avoir la même approche ?"

Olsen n'a pipé mot sur le sujet. Après la victoire 1-0 sur les Pays-Bas,  dans un "scénario de rêve", il ne veut pas que ses joueurs se reposent sur leurs lauriers. "C'est un gros boost, et nous sommes en confiance, mais il ne faut pas s'endormir. Le Portugal n'a pas eu de chance contre l'Allemagne, contrairement à nous."

"Si on continue à attendre un coup de pouce de la chance, elle n'arrivera pas", a déclaré Bento. "Il faut accepter le fait que le Danemark a un avantage par rapport à nous, un avantage de trois points. La défaite contre l'Allemagne nous met dans une position difficile, mais on a déjà connu ça."

Comme à l'UEFA EURO 2004 par exemple, lorsque le Portugal avait perdu son premier match face à la Grèce avant de se qualifier pour la finale. "On peut citer plusieurs situations, on peut faire référence à l'histoire, mais il faut être réaliste", conclut-il. "La réalité, c'est qu'il faut battre le Danemark."

Olsen aussi a demandé une bonne dose de réalisme en réponse aux suggestions selon lesquelles le Danemark pourrait répéter ses exploits de 1992. "On peut rêver, mais il faut se rendre compte combien le football est différent aujourd'hui. Si on passe la phase de groupes, ce sera alors comme gagner le tournoi en 1992." Ce serait en tous cas une bien mauvaise nouvelle pour les Portugais de Bento qui lance pour conclure : "Ce n'est pas le moment de tirer la sonnette d'alarme".

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