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Hiddink exige beaucoup de sa Russie

Guus Hiddink a demandé à ses joueurs russes de rendre la vie impossible aux Espagnols lors de la rencontre entre les deux équipes dans le Groupe D à Innsbruck.

Le sélectionneur de la Russie, Guus Hiddink
Le sélectionneur de la Russie, Guus Hiddink ©Getty Images

Malgré sa vaste expérience et sa qualification en demi-finales de la Coupe du Monde de la FIFA avec la République de Corée et les Pays-Bas, Guus Hiddink pense que le premier match du Groupe D entre l'Espagne et la Russie marquera le départ d'une nouvelle aventure pour lui.

Aucune crainte
Le Néerlandais (61 ans), qui a également dirigé l'Australie au-delà des sommets, avoue qu'il est "curieux" de voir si la Russie peut répondre à ses ambitions. "Je veux qu'ils jouent au football, je veux qu'ils compliquent la vie de l'Espagne", dit-il. "Je ne veux pas voir les prestations affolées et timides des compétitions précédentes."

Grand test
Ses tactiques constituent un grand défi pour les deux défenseurs russes Roman Shirokov et Denis Kolodin. Shirokov a fait ses débuts en mars après avoir occupé un poste au milieu de terrain, et le deuxième n'a jamais joué sur la scène européenne avec le FC Dinamo Moskva. Maintenant, ils doivent affronter des joueurs comme Fernando Torres et David Villa. C'est pourquoi Hiddink affirme : "Peu de mes joueurs connaissent les compétitions de haut niveau mais ils ont bien réagi au travail que je leur ai donné. Nous avons l'intention de ne pas laisser les favoris gagner." Le capitaine Andrei Arshavin étant suspendu et Pavel Pogrebnyak forfait sur blessure, l'attaquant Roman Pavlyuchenko doit prendre ses responsabilités. Hiddink analyse le joueur du FC Spartak Moskva : "Il n'était pas en très bonne forme quand il nous a rejoints, mais il a fait énormément de progrès."
 
 Rivaux de longue date
Aragonés semblait impatient lui aussi de poursuivre sa rivalité avec Hiddink. Les deux hommes se sont en effet souvent affrontés en club et l'Espagnol succédait même à Hiddink à la tête du Valencia CF. Mais Aragonés respecte énormément son homologue. "Les entraîneurs néerlandais exigent toujours du bon football mais ça ne m'étonnerait pas du tout qu'il essaie de bloquer Xavi [Hernández] au milieu de terrain", analysait le sélectionneur de l'Espagne (69 ans). "Mais cette équipe de Russie est très rapide en contre-attaque et j'ai insisté auprès de mes défenseurs qu'ils se regroupent rapidement et intelligemment quand on perd le ballon."

Grande classe
Aragonés dévoilait également avoir une ou deux surprises "au cas où ils réussissent à marquer Xavi" avant de rappeler qu'il avait totale confiance dans le milieu du FC Barcelona. "Xavi figure parmi les trois meilleurs joueurs du monde à son poste", explique Aragonés. "Il a été fantastique, et j'ai totale confiance en lui. Xavi peut changer le rythme et le résultat d'un match à lui tout seul." Aragonés, qui connaît déjà son onze de départ, s'amuse avec les journalistes. "Oui, Villa tirera les penalties", affirme-t-il. "Mais seulement s'il est aligné au départ."