La Turquie, un défi pour Magnin

"C'est une date que je n'oublierai jamais", rappelait Ludovic Magnin à propos du match de barrage entre la Suisse et la Turquie pour la Coupe du Monde de la FIFA 2006 à Istanbul. Les supporteurs suisses se souviennent très bien des incidents de ce mois de novembre 2005 alors que les deux équipes se retrouvent à Bâle, dans le Groupe A, pour une nouvelle rencontre potentiellement décisive.

Brassard de capitaine
Une victoire à l'UEFA EURO 2008™ permettrait aux co-organisateurs d'espérer se qualifier pour les quarts de finale. Magnin est prêt à donner le maximum, avec le brassard de capitaine à la place d'Alexander Frei, blessé. L'arrière gauche (29 ans), plus concentré que jamais, déclarait : "Je vais porter le brassard sur le terrain mais Alex est encore là et nous sommes tous les deux capitaines". Ce à quoi Frei répondait : "Ludo est assez grand. Il a fait du bon boulot en tant que vice-capitaine. Je vais exercer l'influence nécessaire d'en dehors du terrain mais sans trop de sérieux. Maintenant, il faut penser à l'équipe et à Ludo qui est capitaine".

Equipe soudée
Connu pour ses prouesses côté gauche, Magnin a souvent été décrié pour une technique jugée fruste mais jamais sa volonté n'a été remise en question. Quand on lui parle des deux coups durs de la Suisse lors du premier match (la défaite et la blessure de Frei), Magnin préfère positiver : "Quand on vit une telle chose, l'équipe se rapproche. Le premier match on a montré que nous pouvions jouer au plus haut niveau".

Des choses à dire
Le défenseur du VfB Stuttgart saura le rappeler à ses coéquipiers avant le match contre la Turquie mercredi. Après tout, il avoue être un joueur très "vocal". "Je ne ferme jamais la bouche", plaisante-t-il. "Je l'avoue devant toute la Suisse. Ce ne doit pas être tous les jours facile pour mon épouse !"