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L'Espagne, 24 ans après

Après avoir brisé la malédiction des des quarts de finale pour la première fois depuis 1984, l'Espagne se retrouve dans une finale qu'elle n'a plus gagné depuis 1964.

L'Espagne, 24 ans après
L'Espagne, 24 ans après ©Getty Images

Luis Aragonés a prévenu avant l'UEFA EURO 2008™ sur les deux choses qui pouvaient manquer à l'Espagne : savoir gérer un match et le coup de pouce du destin. Lors de de la victoire face à l'Italie aux tirs aux but (0-0 a.p., 4-2), le sélectionneur de l'Espagne a pu être rassuré. La victoire en demi-finale était beaucoup plus nette : 3-0 sur la Russie.

Parcours vers la finale
David Villa a marqué un triplé dans le premier match dont peu pouvaient supçonner qu'il s'agirait qu'une demi-finale, deux semaines plus tard. Quatre jours après cette entrée en matière tonitruante, l'Espagne était brièvement menée par la Suède avant de s'imposer sur le fil avec un but de Villa. La Roja était alors déjà sûre de remporter son groupe et Aragonés mettait au repos dis de ses titulaires pour une victoire 2-1 sur la Grèce avec les buts signés Rubén de la Red et Daniel Güiza. Le quart de finale, face à l'Italie, se résumait en un duel de gardiens entre Iker Casillas et Gianluigi Buffon où le dernier rempart du Real Madrid CF prenait le meilleur en repoussant les tirs au but de Daniele De Rossi et Antonio Di Natale. Cesc Fàbregas marquait le penalty de la qualification. Fàbregas était aussi essentiel au tour d'après. Il entrait à 10 minutes de la pause pour David Villa (blessé). Xavi Hernández ouvrait la marque puis le joueur de l'Arsenal FC donnait deux autres buts à Güiza and David Silva.

Statistiques en finale
 

• 1964, victoire 2-1 contre l'URSS
• 1984, défaite 2-0 contre la France

Moment clé
L'arrêt de Casillas sur les tirs au but de De Rossi Di Natale en quart de finale, lors des tirs au but, le 22 juin. Les défaites lors des sances de 1986 (Coupe du Monde de la FIFA contre la Belgique), 1996 (EURO contre l'Angleterre) et 2002 (Coupe du Monde contre la République de Corée) étaient effacées.

Joueur clé
David Villa, jusqu'à ce qu'il soit blessé. Mais aujourd'hui Casillas a repris le flambeau. Le capitaine espagnol a été fantastique lors des tirs au but contre l'Italie. Il a réussi une parade exceptionnelle devant Rpman Pavlyuchenko endemi-finale, alors que le score était vierge. Vulnérable dans les airs, il doit s'attendre à de gros duels avec Miroslav Klose.

Tactique
Contre la Russie, la Suède et l'Italie, la formation en 4-1-3-2 et les joueurs alignés ont toujours été les mêmes. Cela a changé en demi-finales, quand Villa a dû déclarer forfait et qu'Arégonés a fait entrer Fàbregas pour jouer en 4-1-3-1-1. Les Espagnols étaient alors injouables. Andrés Iniesta passe d'une aile à l'autre, mais Silva reste à gauche.

Tirs au but
Trois victoires en six matches. Toutes les défaites sont intervenues un 22 juin, en quarts de finale, contre la Belgique, l'Angleterre et la République de Corée. La dernière de ces défaites suivait une victoire en huitièmes de finale face à la République d'Irlande, première victoire espagnole aux tirs au but depuis la demi-finale de 1984 face au Danemark. Puyol, Carlos Marchena, Joan Capdevila et Xavi Hernández étaient dans l'équipe d'Espagne qui a perdu la finale des Jeux Olympiques de 2000 5-3 aux tirs au but, après un match nul 2-2 contre le Cameroun à Sydney.

Ils ont dit
• "On a, dans ce pays, un don pour le football." Iker Casillas, traduit une confiance retrouvée.

• "Je l'ai vu être meilleur." Le père de David Villa, après la prestation contre la Russie. Il a été impliqué dans les quatre buts.

• "C'était mon premier tir au but dans une compétition officielle depuis mes 15 ans." Fàbregas reconnaît que son dernier adversaire sur penalty, avant de marquer contre Buffon, était un jeune écolier.

• "J'ai connu le roi quand il n'était que prince. Je lui ai même demandé s'il pouvait me régler un problème de salaire." Aragonés parle de la visite du roi Juan Carlos dans le vestiaire après la victoire contre l'Italie.

Dans la presse
• "Regardez, l'Allemagne, nous sommes une machine", "Qué"
• "Iker la barrière espagnole", "El País"
• "Iker change l'histoire", "Marca"
• "Viva España", "AS" se fait l'écho des fans espagnols dimanche à Vienne.
• "La fin de la malédiction des quarts de finale", "La Vanguardia"

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