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Les Bleus font l'essentiel

Lituanie - France 0-1
Longtemps tenus en échec par un adversaire accrocheur, les Français continuent d'assumer le rôle de favoris dans le Groupe B.

Longtemps tenus en échec par un adversaire accrocheur et déterminé, les Français continuent d'assumer le rôle de favoris dans le Groupe B.

A égalité avec l'Ecosse
Après cinq des douze matches des éliminatoires de l'UEFA EURO 2008™, le vice-champion du monde est toujours en tête, à égalité de points avec l'Ecosse (devancé à la confrontation directe). Comme les Britanniques face à la Géorgie (2-1), les Français ont bataillé pour prendre trois points puisque Nicolas Anelka marquait le seul but du match à l'approche du dernier quart d'heure.

L'Ukraine au menu
Les coéquipiers de Tomas Danilevicius (5es avec un match en moins) peuvent nourrir quelques regrets. Ils ont eu l'occasion d'accrocher une première grande nation à leur palmarès à Kaunas. Il va falloir rapidement se remettre pour aller en Ukraine mercredi. Les hommes d'Oleh Blokhin sont aussi les prochains adversaires de la France dans la compétition, le 2 juin, à Paris.

Que de blessés
Portant le record national à 127 sélections, Lilian Thuram était le capitaine d'une équipe tricolore qui a tremblé jusqu'au bout sous les coups de boutoir des hommes d'Algimantas Liubinskas. Le Barcelonais remplaçait Patrick Vieira, blessé. Le joueur du FC Internazionale Milano n'était pas le seul grand absent côté français puisque Thierry Henry, Louis Saha ou Franck Ribéry, qui ont participé à l'aventure des Bleus jusqu'en finale de la Coupe du Monde de la FIFA, étaient aussi sur le flanc. Cela explique sans doute les difficultés françaises.

Première pour Diarra
Lassana Diarra, le milieu défensif du Chelsea FC, en profitait en tout cas pour réussir sa première sélection, au côté de son coéquipier londonien Claude Makelele. La France évoluait en 4-3-3 avec en pointe Nicolas Anelka. L'avant-centre du Bolton Wanderers FC, très remuant, obtenait la meilleure occasion de la première période sur une reprise façon Gerd Müller devant Andrius Skerla. Le gardien lituanien Žydrunas Karčemarskas intervenait (25e). Karim Benzema attaquant surprise de Domenech, n'était pas sur la feuille de match, à l'inverse d'Abou Diaby, Frédéric Piquionne et Samir Nasri, les autres "bleus des Bleus", en cette semaine internationale.

Karčemarskas attentif
Timide dans le premier quart d'heure, la France a peu à peu mis la main sur la rencontre. A la 15e minute, Sidney Govou manquait de conviction pour pousser au fond une passe courte de Florent Malouda, alors que Karčemarskas hésitait à sortir. Le joueur du FC Dynamo Moskva se couchait bien, en revanche, sur une frappe de Florent Malouda (23e).

Poškus contré par Sagnol
Bien que dominés, les Baltes, auteurs d'un nul en Italie lors de la première journée des éliminatoires (1-1), se montraient dangereux juste avant la pause. Un coup franc aérien de Mantas Savenas, repris de la tête par Arunas Klimavičius (37e), lançait dix très bonnes minutes des Jaune et Vert. Sur un centre de Marius Stankevicius, Robertas Poškus était même très proche du but, mais contré par Willy Sagnol, le meilleur Bleu de la première période (45e+1).

Anelka en solo
Pour tenter de forcer le verrou ex-soviétique, Domenech lançait Djibril Cissé au côté d'Anelka et Diarra passait à droite à la place de Govou, remplacé. Mais les 8000 fans lituaniens pouvaient croire à l'exploit tandis que Karčemarskas captait aisément une frappe à ras de terre de Cissé (71e). Las, sur un exploit personnel, brisait le rêve du public de Kaunas. Après avoir pris de la vitesse à l'entrée de la surface, "Nico" marquait son 9e but en bleu sur une frappe précise à ras de terre (0-1, 73e).

L'Autriche pour progresser
La France soufflait mais perdait aussi sa concentration. Sur un centre de Savenas, William Gallas déviait le ballon à quelques centimètres de Grégory Coupet (76e). La fin de match était aussi à l'avantage des Baltes qui échouaient sur la défense française qu'ils retrouveront le 17 octobre. D'ici là, les Bleus pourront se tester, mercredi en amical contre l'Autriche, qui co-organise la phase finale.

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