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Pourquoi l'Allemagne ira au bout...

La machine allemande s'élance sur les demi-finales et notre correspondant Steffen Potter pense que rien ne pourra l'arrêter, si ce n'est le poids des blessures.

La joie des joueurs allemands
La joie des joueurs allemands ©AFP/Getty Images

Toujours au rendez-vous
Cette équipe d'Allemagne a été remarquablement performante ces dix dernières années : elle a atteint sa sixième demi-finale consécutive depuis 2006, disputé deux finales et remporté la Coupe du Monde de la FIFA 2014. Aucune autre équipe ne peut afficher une telle expérience dans les gros matches et les phases finales des tournois ; pas même l'Espagne, qui a remporté trois titres mais a vu quelques éliminations rapides ternir sa copie. Avec un groupe qui puise ses ressources principalement au Bayern, la Mannschaft a également l'avantage d'avoir des joueurs qui vont loin en UEFA Champions League saison après saison.

Une défense avare
Après 480 minutes de jeu en France, l'Allemagne n'a pas encaissé le moindre but dans le jeu, Manuel Neuer n'ayant été battu que depuis le point de penalty. Le responsable n'est pas simplement une défense impressionnante, mais également son pressing agressif à la perte du ballon, entraînant la possession la plus élevée (63 %) parmi les équipes de cette phase finale.

Une plus grande souplesse
Ces dernières années, Joachim Löw a tenté de faire jouer son équipe de façon plus variée, essayant une défense à trois et d'autres formations. Cela a généré des critiques et quelques résultats décevants en amical, mais Löw et son staff ne s'en sont jamais trop inquiétés. Et les résultats sont là : face à l'Italie, son équipe a prouvé qu'elle pouvait jouer avec une défense à trois dans un grand match, faisant de l'Allemagne une équipe encore plus imprévisible que jamais.

Oui, mais....

Des doutes autour des blessés
Mario Gomez est indisponible pour le reste du tournoi, Sami Khedira devrait manquer la demi-finale de jeudi à Marseille et Bastian Schweinsteiger reste incertain. L'équipe d'Allemagne ne manque pas de profondeur de banc, mais avec les pertes avant le tournoi d'İlkay Gündoğan, Marco Reus et Antonio Rüdiger, ainsi que la suspension de Mats Hummels, cela pourrait faire trop contre les Bleus.