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Nolito-Morata, attention !

L'Espagne a gagné facilement contre la Turquie (3-0) grâce à son jeune duo d'attaque Nolito-Álvaro Morata, le double tenant est désormais lancé.

Nolito a offert le premier, il a marqué le troisième but espagnol
Nolito a offert le premier, il a marqué le troisième but espagnol ©AFP/Getty Images

Cela semble un euphémisme de dire ce samedi matin que l'Espagne est bien là après sa victoire 3-0 sur les Turcs et sa qualification pour les huitièmes de finale. Mais il y a tellement plus à dire sur son niveau après cette performance.

Les doubles champions d'Europe en titre ont commencé doucement contre la République tchèque (1-0), leur deuxième match était bien plus abouti. Quoi de plus normal pour une équipe qui cherche toujours plus haut et qui travaille sur le moindre petit détail.

Regardez Vicente del Bosque, il n'a jamais douté sur sa composition de départ avec Nolito sur le côté gauche et Álvaro Morata dans l'axe, même après un premier match où ces deux jeunes joueurs ont manqué de réussite. Sa persévérance a été payante contre la Turquie. Morata a inscrit un doublé, le premier de l'UEFA EURO 2016. Nolito a donné le premier but, a marqué le deuxième. L'attaquant du Celta Vigo est devenu le 6e joueur espagnol à réussir un but et une passe décisive en phase finale de l'EURO après Pereda, Fàbregas, Dani Güiza, David Silva et Fernando Torres. Rien que ça !

Sur le troisième but espagnol contre la Turquie, Arda Turan n'est pas venu aider son latéral droit, il a lâché le marquage sur Jordi Alba, Gökhan Gönül se retrouvait à deux contre un. Nolito a plongé vers le but offrant une fausse piste à Iniesta qui servait finalement Alba complètement libre pour donner un caviar à Morata. 

Nolito a marqué cinq buts sur les cinq derniers matches espagnols, Morata quatre sur les trois derniers. Mais il y a plus. "Peu importe le résultat contre la Turquie, nous allons continuer d'essayer d'être compétitifs", nous disait Del Bosque avant le match. Le travail effectué par le sélectionneur, son assistant Toni Grande et son analyste Antolín Gonzalo est au millimètre.

Del Bosque attendait une victoire, il l'a eue. Il savait que son équipe était bien préparée, qu'elle avait travaillé plus dur et que sa circulation du ballon était assez rapide pour ouvrir la défense turque. L'Espagne est dans son tournoi, attention l'Europe !