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Joaquín Panichelli : « Je me retrouve un peu en Giroud »

Sensation du début de saison en France et en UEFA Conference en League, Joaquín Panichelli a accordé une longue interview à l'UEFA.

Joaquín Panichelli sous le maillot de Strasbourg
Joaquín Panichelli sous le maillot de Strasbourg AFP via Getty Images

L'attaquant désormais international argentin, 23 ans, a évoqué sa personnalité, les ambitions de son nouveau club, le Racing Club de Strasbourg Alsace, son jeu et un modèle que la France connaît bien.

Originaire de Cordoba, Joaquín Panichelli a fait ses classes au sein de l'une des académies les plus prestigieuses d'Argentine : River Plate. Avant de rejoindre l'Europe, cet attaquant au gabarit imposant (1,87m) s’est surtout illustré avec la Reserva (l'équipe réserve) du club de Buenos Aires, où il a marqué 17 buts en 60 matches.

Bien qu'il ait participé à des entraînements et des matches amicaux avec l'équipe première sous les ordres de Marcelo Gallardo, il n'a jamais disputé de match officiel professionnel avec les Millonarios. Fin 2022, Panichelli quitte le club libre et passe pas Alavés et Mirandés (Espagne) avant d'être repéré par Strasbourg et de briller en Ligue 1 et en Conference League. Il a même honoré sa première sélection avec l'Argentine championne du monde le mois dernier.

Joaquín Panichelli, comment vous sentez-vous après vos premiers mois à Strasbourg ?
Franchement, je me sens très bien. Il s'est passé énormément de choses pendant ces premiers mois ici, beaucoup de choses en peu de temps, peut-être. Mais je suis très heureux. Je me sens vraiment bien. Je vis avec ma femme et la ville est très belle. Le club nous a fait un bel accueil. Mes coéquipiers aussi. Il y a eu beaucoup d'émotions, des choses et des moments très intenses en peu de temps. Mais je pense que tout a été positif, et c'est le plus important.

L'hiver est là…
Oui, l'hiver est là. L'hiver est là et il est rude (Strasbourg est dispose d'un climat continental). Mais je viens du nord de l'Espagne, du Pays basque, où l'hiver est dur aussi et où il neige. Donc je suis un peu habitué.

L'attaquant argentin n° 9 du RC Strasbourg, Joaquin Panichelli, célèbre la victoire de son équipe lors du match de l'UEFA Europa Conference League entre le RC Strasbourg Alsace et le Crystal Palace FC au Stade de la Meinau à Strasbourg, dans l'est de la France, le 27 novembre 2025.. (Photo by Frederick FLORIN / AFP via Getty Images)
L'attaquant argentin n° 9 du RC Strasbourg, Joaquin Panichelli, célèbre la victoire de son équipe lors du match de l'UEFA Europa Conference League entre le RC Strasbourg Alsace et le Crystal Palace FC au Stade de la Meinau à Strasbourg, dans l'est de la France, le 27 novembre 2025.. (Photo by Frederick FLORIN / AFP via Getty Images)AFP via Getty Images

Et le marché de Noël de Strasbourg ?
Hier, ma femme et moi sommes allés au marché de Noël, mais nous avons prévu d'y retourner aujourd'hui parce que nous étions occupés hier. Les décorations et toute la préparation dans la ville sont magnifiques à cette période de l'année, et maintenant que je vis ici, je peux en profiter beaucoup plus facilement.

Parlez-nous de votre famille. Comment la décririez-vous, et comment vous décriraient-ils ?
J'ai grandi avec mon père et ma mère, et avec mon grand frère. Et maintenant j'ai aussi un petit frère. Ma famille proche, mon père, ma mère et mon grand frère, a toujours été essentielle pour que je sois là aujourd'hui. Honnêtement, sans ces personnes, à toutes les conversations que nous avons eues et aux moments que nous avons partagés, je ne serais pas ici aujourd'hui. Je dois les remercier. Je leur dois beaucoup, vraiment. Et c'est agréable de pouvoir parfois leur rendre un peu de tout ce qu'ils ont fait pour moi. Mon père comme ma mère. Le fait de pouvoir voyager, de venir ici en France, de visiter le stade, de voyager avec eux… Pour un fils, il n'y a rien de mieux que de pouvoir rendre quelque chose à ses parents.

Qui êtes-vous en dehors du terrain ?
Je suis quelqu'un de très calme. Très calme. Assez différent de ce que les gens voient sur le terrain. Sur le terrain, je suis beaucoup plus bouillant. Mais en dehors du football, je suis très tranquille. J'aime beaucoup être à la maison avec ma femme. Nous avons un chien.

Il fait partie de la famille. Je suis très calme. J'aime me promener, boire du maté, lire et regarder des films. Je n'ai pas besoin de grand-chose. De ce point de vue-là, Strasbourg est parfaite.

Comment décririez-vous vos qualités sur le terrain, en tant qu'avant-centre ?
En tant qu'avant-centre, surtout dans la surface, je pense que j'ai beaucoup de qualités. J'ai beaucoup d'armes pour gérer les situations dans les airs comme au sol. Je sens que je peux aider l'équipe. Principalement en marquant, mais aussi dans tout ce qui concerne la construction de buts, le pressing, les efforts sans ballon. C'est un travail un peu invisible, même si aujourd'hui il est de plus en plus reconnu chez les joueurs. J'essaie de donner le maximum pour l'équipe. En dehors du terrain, je suis très tranquille, mais sur le terrain, tout ce que je fais, je le fais avec beaucoup de passion. Pas seulement dans le football, mais dans la vie en général. Le football représente tout pour moi. J'essaie de donner le maximum à chaque entraînement et à chaque match, comme si je n'avais plus rien à laisser. Et je crois que mes coéquipiers, le coach et nos supporters le voient et l'apprécient.

Cette passion, c'est typiquement argentin, non ?
Oui, absolument. Je pense qu'on est tous et toutes plus ou m

Olivier Giroud en Conference League avec le LOSC
Olivier Giroud en Conference League avec le LOSCGetty Images

oins les mêmes.

Quel est votre modèle en tant que numéro neuf ?
J'ai toujours dit que j'aimais beaucoup Olivier Giroud. J'ai souvent dit que je regardais beaucoup l'équipe de France, et je l'ai suivi de près lorsqu'il était en Angleterre avec Arsenal. Je me retrouvais un peu en lui, si on met de côté les phénomènes comme Cristiano Ronaldo au Real Madrid dans le rôle de numéro neuf. J'ai toujours vu en Giroud un avant-centre avec une énorme présence dans la surface, capable aussi d'apporter techniquement. Ce n'était pas seulement un buteur. Quand il décrochait, il aidait l'équipe dans le jeu. Il a toujours été un de mes principaux modèles, tout comme Karim Benzema ou, aujourd'hui, Harry Kane.

Vous avez déjà affronté Giroud cette saison, non ?
Oui, j'ai joué contre Giroud (le 9 novembre, victoire de Strasbourg 2-0 en Ligue 1) et j'ai échangé mon maillot avec lui. C'était incroyable parce que, comme je l'ai dit, c'était un modèle pour moi, quelqu'un que j'admirais. Pouvoir l'affronter et échanger nos maillots, de numéro neuf à numéro neuf, c'était vraiment spécial.

Deux rêves réalisés  aussi les mois dernier : jouer pour l'Argentine (première sélection et victoire 2-0 avec l'Argentine en amical contre l'Angola le 14 novembre) vous entraîner avec un autre de vos idoles, Lionel Messi...
Oui, honnêtement, le premier rêve, c'est de représenter son pays. Jouer pour l'Argentine, je dis toujours que c'est la plus grande chose qui puisse vous arriver en tant que footballeur, ou même comme sportif en général, pas seulement dans le football. Et encore plus, pour moi, dans une sélection aussi grande que l'Argentine, avec autant d'idoles et de joueurs immenses, c'était incroyable. Et évidemment, pouvoir s'entraîner et jouer avec Messi, avec Leo, c'est quelque chose d'irréel. J'ai grandi en le regardant pendant des années au FC Barcelona, puis au Paris Saint-Germain, et maintenant à l'Inter Miami. Le voir autant de fois à la télévision et en vidéo, puis l'avoir juste là, devant vous, en chair et en os, c'est quelque chose d'incroyable.

Sur la photo avec Messi, on dirait presque un enfant à côté de lui…
Oui, parce qu'à l'entraînement, en quelque sorte, il est comme nous, il s'entraîne avec tout le monde et comme tout le monde, mais il reste ce qu'il est. Ce qu'il génère… Je dis toujours que, pour moi, le plus important et ce que j'admire le plus chez lui, c'est la joie et le bonheur qu'il procure, comme Diego Maradona en son temps. Le bonheur et la joie qu'il apporte à tellement de gens, à autant d'Argentins et au peuple argentin. Je pense que c'est ce qui compte le plus.

L'attaquant argentin Joaquin Panichelli (à gauche) et le défenseur argentin Cristian Romero lors d'une séance d'entraînement au stade Martinez Valero à Elche, en Espagne, le 13 novembre 2025, à la veille de leur match amical contre l'Angola qui se déroulera à Luanda.
L'attaquant argentin Joaquin Panichelli (à gauche) et le défenseur argentin Cristian Romero lors d'une séance d'entraînement au stade Martinez Valero à Elche, en Espagne, le 13 novembre 2025, à la veille de leur match amical contre l'Angola qui se déroulera à Luanda. AFP via Getty Images

Comment s'est fait votre transfert au Racing Club de Strasbourg ?
J'étais joueur de Deportivo Alavés en Espagne. Quand je suis parti en prêt à Mirandés, en deuxième division, la saison dernière, ça a été une année incroyable. Et grâce à cette saison-là, j'ai pu venir ici au Racing. Il y a d'abord eu un premier contact avec un des dirigeants, puis avec l'entraîneur. Ils m'ont présenté le projet, ce qu'ils attendaient de moi et pourquoi ils pensaient que je correspondais à ce club et à ce poste. Et ensuite, évidemment, il y a tout le travail en coulisses entre les clubs, la partie financière et tout ce qui va avec, qui est toujours compliqué. Mais heureusement, tout s'est bien passé et je pense que tout le monde est sorti gagnant.

Et en plus, vous restez dans les couleurs bleu et blanc…
Oui, c'est aussi bleu et blanc, donc de ce côté-là, tout va bien. (Rires)

Le stade et la ferveur des supporters à Strasbourg, qu'en pensez-vous?
Oui, au fond, c'est un club historique, mais qui, ces dernières années, a commencé à retrouver la place qu'il avait toujours eue et qu'il mérite, d'une certaine manière. Je suis ravi, honnêtement, parce que je m'identifie vraiment à ce club. Comme je l'ai dit, tout ce que je fais, je le fais avec beaucoup de passion, et évidemment le football est l'une des choses les plus importantes dans ma vie. Et je sens que les supporters montrent la même passion à chaque match. Jouer ici dans un stade plein à chaque fois, que ce soit un mercredi, un jeudi ou un dimanche, c'est quelque chose de très spécial pour un joueur. Et j'ai l'impression que tout ce qu'on donne, ils nous le rendent depuis les tribunes. Donc je me sens très bien ici et je profite de chaque match.

« Il m'a donné des outils, qu'il offre à tous les joueurs, pour que chacun puisse devenir un joueur de haut niveau »

Panichelli sur son coach Liam Rosenior

On vous a présenté comme le futur meilleur buteur du club … un objectif pour vous ?
On est sur la bonne voie. Comme je l'ai dit, tout est allé très vite. Je dis toujours que si je fais ma part, ou du moins tout ce qui est en mon pouvoir pour être performant, les résultats suivront. Donc de ce point de vue-là, j'ai fait tout ce que je devais faire, et j'ai fait confiance à ce que le coach et son staff m'ont demandé. Depuis mon arrivée, ils m'ont beaucoup aidé à progresser sur beaucoup d'aspects en peu de temps, et les résultats sont là.

Vous paraissez très humble, mais vous marquez des buts comme celui contre Jagiellonia Białystok
Oui. Nous avions le contrôle du match, mais nous étions menés 0-1 quand je suis entré en jeu. Guéla Doué a réussi à remettre le ballon dans la surface et, quand vous voyez le ballon arriver là, c'est une question d'instinct, il faut tenter. Heureusement, j'ai pu marquer. J'ai tenté la même chose récemment, mais avec un autre résultat. Ce jour-là, j'ai eu la chance de marquer un très beau but.

La bicyclette de Joaquin Panichelli pour Strasbourg contre Jagiellonia

Dans ces moments-là, vous avez le temps de réfléchir ou c'est purement instinctif ?
Comme je l'ai dit, c'est plus un geste instinctif : vous voyez le ballon arriver et vous tentez votre chance. Bien sûr, il faut croire qu'on peut le faire. Je l'avais déjà tenté et j'avais déjà marqué ce genre de buts à l'entraînement, donc je savais que j'avais la capacité technique pour le faire. Heureusement, j'ai pu marquer et on a égalisé. On n'a pas réussi à prendre les trois points, mais c'était un nul important.

On vous a vu pointer le doigt vers quelqu'un lors de votre célébration. À qui pensiez-vous ?
Oui. Ma femme est toujours là-haut, et un autre membre de ma famille était là aussi. C'est agréable de savoir qu'ils sont là, et j'aime leur dédier ces moments-là.

L'Europe, l'Écosse, Aberdeen et le style de jeu écossais à présent. Que pouvez-vous en dire ?
Je ne suis jamais allé en Écosse, mais je sais que c'est dur de jouer là-bas. Aberdeen est aussi un club historique. Je sais que le football écossais est difficile parce que les équipes écossaises ont toujours eu un style de jeu compliqué à affronter. C'est un style très physique. Mais comme je dis toujours, on travaille pour relever ce genre de défis, non seulement en Championnat ou en Coupe de France, mais aussi dans cette compétition qu'est l'UEFA Conference League.On veut aller dans chaque ville, affronter chaque équipe en faisant de notre mieux et, surtout, en essayant de gagner. Je pense qu'on doit gagner, et qu'on a les armes pour le faire.

En deux minutes, Strasbourg 2-1 Crystal Palace

Voyager souvent, découvrir d'autres cultures et des ambiances hostiles, c'est motivant pour un jeune joueur comme vous, non ?
Oui. En plus, c'est la première fois que je voyage autant à l'étranger. Nous sommes déjà allés au Danemark et en Suède, et l'Écosse est notre prochaine destination. Donc je joue la Conference League en semaine et le championnat le week-end.

Comme je l'ai dit, il n'y a rien de mieux que jouer pour moi, et j'en profite beaucoup. Comme vous l'avez dit, les matches à l'extérieur dans des stades où le public est très hostile sont difficiles, mais ce sont ceux que vous appréciez le plus quand vous repartez avec la victoire.

À quoi pensez-vous au moment de sortir du vestiaire avant un match ?
Quand le match est sur le point de commencer et que l'arbitre s'apprête à siffler, j'essaie simplement de rester le plus détendu possible. J'ai confiance dans tout ce que j'ai fait, tout ce qui m'a amené ici, dans ce club et à ce moment précis, que je sois titulaire ou que j'entre en jeu. J'essaie de rester calme et de tout donner pour que l'équipe gagne.

Si c'est moi qui marque, tant mieux. Si c'est un coéquipier, tant mieux aussi. L'important, c'est de faire tout ce que je peux pour que l'équipe finisse le match avec les trois points.

Parlez-nous de votre entraîneur, Liam Rosenior
On a eu notre premier appel en visio quand j'étais proche de signer ici, pendant tout le processus de transfert. Et dès mon arrivée, lui et son staff m'ont rempli de confiance. Je le lui ai dit en face et je n'ai aucun problème à le répéter : une grande partie de la réussite que je connais aujourd'hui, c'est grâce à lui et à son staff. Ils m'ont fait confiance, ils m'ont aidé à croire dans ce processus. Au début, je n'étais pas totalement à l'aise, parce que je jouais différemment, dans un style différent. Mais ils m'ont convaincu que c'était la meilleure voie pour moi. J'ai fait confiance à cela, et les résultats sont là. Je leur suis très reconnaissant, à lui et à tout son staff, de pouvoir travailler avec eux et apprendre à les connaître.

Liam Rosenior «il m'a fait passer un cap», assure Panichelli
Liam Rosenior «il m'a fait passer un cap», assure PanichelliUEFA via Getty Images

Et techniquement, tactiquement, quels progrès avez-vous faits avec lui ?
L'année dernière, je jouais en Espagne, dans un football différent, avec un style différent de mon précédent club. Et avec Liam, techniquement et tactiquement, c'était presque une reconstruction pour moi, mais qui m'a aidé à grandir comme joueur. Je venais d'une bonne saison, comme celle de l'année dernière, mais je pense qu'il m'a fait passer un cap, vers le très haut niveau. Évidemment, il faut toujours continuer à progresser, je suis encore jeune. Mais il m'a donné des outils, qu'il offre à tous les joueurs, pour que chacun puisse devenir un joueur de haut niveau. J'ai essayé d'en absorber un maximum et de le mettre en pratique, et les résultats se voient. Comme je l'ai dit, ce n'est pas seulement moi, c'est toute l'équipe, et c'est ce qui fait de lui un grand entraîneur. Je n'ai a

ucun doute sur le fait qu'il ira encore plus haut.

Parlez-nous de Martial Godo, comme coéquipier et comme joueur et meilleur passeur de la Conference League...
Il est arrivé cette année, il vient d'Angleterre, et dans le vestiaire c'est quelqu'un de très calme. On s'entend très bien. En tant que joueur, il est incroyable, honnêtement. Bien sûr, il a des choses à améliorer, comme tout le monde, mais il m'a vraiment surpris quand je l'ai vu lors des premières séances, sur le terrain. Il est encore en train de s'adapter à l'équipe et à notre manière de jouer, mais je n'ai aucun doute sur le fait qu'il sera très important ici. Il l'est déjà, mais il le sera encore plus, et je suis sûr qu'il deviendra un grand joueur à l'avenir.

L'attaquant ivoirien-britannique n°20 Martial Godo (en bas) de Strasbourg célèbre le quatrième but de son équipe avec l'attaquant argentin n°09 Joaquin Panichelli lors du match de football de L1 française entre le RC Strasbourg Alsace et le SCO Angers au Stade de la Meinau à Strasbourg
L'attaquant ivoirien-britannique n°20 Martial Godo (en bas) de Strasbourg célèbre le quatrième but de son équipe avec l'attaquant argentin n°09 Joaquin Panichelli lors du match de football de L1 française entre le RC Strasbourg Alsace et le SCO Angers au Stade de la Meinau à StrasbourgAFP via Getty Images

Que va donner Strasbourg en UEFA Conference League cette saison ?
Je pense que nous sommes dans une très bonne situation. Nous avons un effectif prêt à rivaliser en Conference League, qui est une compétition difficile, et à gérer le fait de jouer sur trois tableaux : la Conference League, le championnat et la Coupe de France. Mais je pense que nous avons l'équipe et la qualité pour le faire. Nous préparons chaque match sérieusement et, jusqu'ici, nous faisons les choses correctement. J'espère que nous pourrons continuer comme ça et, pourquoi pas, atteindre les derniers tours si nous continuons à jouer à notre meilleur niveau.