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Naples, les yeux pour pleurer

SSC Napoli 2-0 Arsenal FC
Malgré leur victoire, les Napolitains sont éliminés, devancés par Dortmund vainqueur à Marseille.

Naples ne verra pas les huitièmes de finale de l'UEFA Champions League. Les Italiens ont perdu la bataille face aux deux autres concurrents, l'Arsenal FC et Dortmund Dortmund, pour se hisser à l'une des deux premières places de la poule. Une première phase qui laissera beaucoup de regrets aux hommes de Rafael Benítez.

La première période a été dans l'ensemble maîtrisée par les Gunners qui n'ont pas eu beaucoup de difficulté à repousser les rares tentatives napolitaines. La seule grosse occasion a été en faveur de Christian Maggio à la 38e minute.

Le capitaine du Napoli s'est présenté seul devant Wojciech Szczęsny mais a raté son lob en faisant passer le ballon largement au-dessus du but des Gunners. Juste avant a mi-temps, les Napolitains ont failli trouver l'ouverture mais suite à un coup du sort : sur une relance complètement manquée de Szczęsny, Gonzalo Higuaín a placé une tête réflexe qui aurait pu faire mouche.

Les Gunners se sont fait quelques frayeurs pour pas grand-chose, eux qui s'étaient procurés la première occasion franche à la 23e minute sur un très beau mouvement collectif ponctué par Olivier Giroud. Servi par Mathieu Flamini, l'avant-centre français a frappé du gauche mais trouvé Rafael Cabral sur la trajectoire.

En deuxième période, le jeu est allé d'un camp à l'autre mais clairement les Gunners ont fait preuve d'une plus grande maîtrise technique. Puis Rafael Benítez, juste avant l'heure de jeu, a décidé de faire entrer son prodige Lorenzo Insigne. Sans doute le tournant du match. L'intensité est montée d'un cran et Naples a enfin mis plus de folie dans son jeu. Sans récompense au début, avant de trouver l'ouverture par Gonzalo Higuaín, très maladroit jusque-là.

Suite à une combinaison entre Pablo Armero et José Callejón, l'Espagnol a servi son attaquant argentin qui, d'une frappe en pivot, a ouvert la marque. Dans la foulée, Mikel Arteta a récolté un deuxième avertissement, synonyme d'expulsion. Les hommes de Wenger étaient malmenés mais toujours virtuellement qualifiés. Ils décidaient alors de faire tourner derrière en gérant cette défaite. Il y avait pourtant de plus en plus d'électricité dans l'air.

Au courant forcément du résultat dans l'autre match entre Marseille et Dortmund (1-1), les Napolitains ont commencé à faire tourner aussi. C'était juste avant le deuxième but allemand au Vélodrome. Tout d'un coup, le stade San Paolo, qui était en fusion, s'est éteint. Il s'est réveillé avec le deuxième but de son équipe signé José Callejón suite à une belle ouverture de Lorenzo Insigne.

Ce but est arrivé dans le temps additionnel, trop tard pour dominer Arsenal 3-0. D'autant que dans le même temps Dortmund a tenu son succès à Marseille. Gonzalo Higuaín et ses partenaires ont compris qu'ils étaient éliminés malgré un remarquable parcours dans cette phase de groupes. L'Argentin n'a eu que ses yeux pour pleurer. Comme sans doute beaucoup de Napolitains.

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