Un Inter solide prend une courte avance

L'Internazionale FC bénéficiera d'une marge d'avance on ne peut plus courte lors du match retour de son quart de finale de l'UEFA Champions League contre le Valencia CF après qu'un but précoce de Christian Vieri leur offre la victoire dans un match essentiellement défensif. Pablo Aimar était à la baguette pour Valence, mais ne parvenait pas à prendre le meilleur sur la défense de l'Inter, déterminée, même après que les deux équipes ont été réduites à dix.

Deux retours
Hector Cúper, l'entraîneur de l'Inter dont la mission était d'empêcher Valence d'atteindre pour la troisième fois la finale de la Champions League, après avoir mené cette dernière à ses deux précédentes finales, pouvait aligner de nouveau Hernán Crespo et Vieri en attaque, après que les deux joueurs ont manqué la victoire 2-0 contre le Bayer 04 Leverkusen qui permettait au club italien de se qualifier pour ce stade de la compétition. Il a également préféré Marco Materazzi à Fabio Cannavaro en défense.

Valence en verve
Le successeur de Cúper, Rafael Benítez, récupérait le milieu de terrain Rubén Baraja, de retour de suspension, ce qui permettait à Pablo Aimar d'épauler son partenaire John Carew en attaque, alors que Carlos Marchena remplaçait Mauricio Pellegrino, suspendu, en défense centrale. La troupe de Benítez faisait une bonne entame et mettait immédiatement l'Inter sous pression. Vicente Rodríguez était particulièrement remuant sur l'aile gauche, mais à part une frappe de loin de Carew, les occasions tranchantes de Valence étaient peu nombreuses.

Contre-attaque fructueuse
L'Inter s'en remettait à des contre-attaques rapides, et c'est sur l'une d'elles que le club lombard prenait l'avantage contre le cours du jeu à la 14e minute. L'international turc Emre Belözoglu débordait bien le long de la ligne de touche et adressait un centre profond, que Crespo déviait adroitement, et Vieri profitait de l'aubaine pour placer une reprise de la tête à la droite d'un Santiago Cañizares archi-battu.

Coco blessé
Le but changeait à peine la physionomie de la rencontre puisque Valence continuait à se porter vers l'avant mais ne tentait que des frappes lointaines. L'Inter subissait un coup dur à la demi-heure de jeu lorsque l'arrière gauche Francesco Coco retombait mal, se faisait une entorse et était remplacé par Giovanni Pasquale. Valence continuait à attaquer, mais à l'exception d'une frappe de David Albelda qui obligeait Francesco Toldo à se détendre et à s'employer, l'Inter maintenait ses hôtes en respect jusqu'à la pause.

Double expulsion
Un joli mouvement de Valence résultait sur un sauvetage de Toldo sur une tête de Aimar à bout portant qui succédait à un centre de Vicente. Cependant, la première action significative de la seconde période survenait après 57 minutes lorsque deux groupes de joueurs en venait aux mains après une faute de David Albelda sur Emre - et l'arbitre Markus Merk n'avait d'autre choix que d'expulser les deux joueurs.

Arrêt de Toldo
Aimar n'était pas perturbé par cette agitation et semait le trouble dans la surface de réparation de l'Inter, armant une frappe croisée que Toldo repoussait d'une main. Dans le sillage de l'Argentin, Valence reprenait sa domination, et Cannavaro devait s'interposer devant Crespo dans les dernières minutes alors que l'Inter défendait bien.

L'Inter résiste
Mista envoyait de la tête un centre de Aimar au-dessus de la barre transversale, mais ni les quatre minutes de temps additionnel ni un bref moment de flottement lorsque Aimar s'écroulait dans la surface de réparation et était averti pour simulation, ne permettaient à Valence d'égaliser et de revenir dans la course avant le match retour en Espagne dans quinze jours.