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Un plan anti-Kaká ?

Face à Kaká, le dilemme est toujours le même. Faut-il lui coller un garde du corps ou le traiter comme n'importe quel autre joueur ?

Face à Kaká, le dilemme est toujours le même. Faut-il lui coller un garde du corps ou le traiter comme n'importe quel autre joueur ? Si vous choisissez la première option, votre marge de créativité risque de s'en ressentir dans l'entrejeu. Si vous optez pour la seconde possibilité, vous prenez fatalement des risques face à l'un des meilleurs joueurs au monde.

Peur du risque
L'entraîneur du Liverpool FC Rafael Benítez semble disposé à choisir la deuxième alternative alors que ses joueurs tenteront de se défaire de l'AC Milan et de remporter l'UEFA Champions League pour la deuxième fois en trois saisons. "Nous connaissons les qualités de Kaká, mais nous ne comptons pas assurer un marquage individuel", a déclaré Benítez. "Nous jouons un marquage de zone et nous essayons de contrôler le jeu, le ballon et les espaces." L'avenir nous dira si le maître espagnol a raison, mais les statistiques, pour ce qu'elles valent, semblent lui donner tort. En Serie A, Kaká fait très souvent l'objet d'un marquage individuel et n'a inscrit que huit buts en 31 rencontres. En revanche, en UEFA Champions League, où il affronte presque immanquablement une défense en zone, l'international brésilien s'est déjà illustré à dix reprises en 14 matches. "En Europe, personne ne me marque homme contre homme", reconnaît Kaká. "Je suis persuadé que ce sera encore le cas avec Liverpool."

L'arme fatale
Kaká a fait beaucoup de mal aux clubs britanniques cette saison, inscrivant le seul but de la rencontre face au Celtic FC en huitièmes de finale avant de planter trois roses lors de la victoire 5-3 au total des deux rencontres face au Manchester United FC en demi-finale. "Je ne connais pas les raisons, mais je me suis toujours distingué face aux équipes britanniques et j'espère poursuivre sur ma lancée". Toutefois, si l'on en croit Carlo Ancelotti, l'entraîneur milanais, Liverpool n'a rien d'une équipe britannique classique. "Je pense que la seule équipe britannique type que nous ayons rencontrée était le Celtic", a-t-il déclaré. "United a un jeu plus flamboyant alors que Liverpool se base essentiellement sur une défense solide et des contre-attaques. Face à Liverpool, nous ne disposerons pas d'autant d'espace que contre United."

Menace
De l'espace. Voilà exactement ce qu'il faut éviter de donner à un joueur aussi rapide et aussi doué techniquement que Kaká. Benítez le sait mieux que quiconque. En 2005, le Brésilien de 25 ans avait assuré le spectacle en première mi-temps alors que Milan se forgeait une avance de 3-0. Ce n'est qu'après la pause et l'introduction de Dietmar Hamann pour colmater l'entrejeu que les Anglais avaient repris pied dans la rencontre. D'un autre côté, avec des joueurs comme Clarence Seedorf qui s'engouffrent dans les espaces créés par Kaká, les Reds créeraient d'autres problèmes en accordant trop d'attention au Brésilien. Que le marquage soit en homme contre homme ou en zone, Javier Mascherano aura fort à faire mercredi soir – sans même parler des arrières Jamie Carragher et Daniel Agger – à chaque fois que le n° 22 recevra le ballon.

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