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Ancelotti veut faire parler l'expérience

Carlo Ancelotti estime que l'expérience européenne de ses joueurs fera la différence face à la jeune équipe du PSV Eindhoven.

Par Ivan Carvalho à Milan

L'entraîneur de l'AC Milan Carlo Ancelotti espère que l'expérience européenne acquise par ses joueurs au cours des dernières années fera la différence face au PSV Eindhoven, tout récent champion des Pays-Bas, qui se déplace à San Siro en demi-finale aller de l'UEFA Champions League.

Un palmarès éloquent
Déjà vainqueur de la compétition il y a deux ans, Ancelotti rappelle l'importance des succès milanais en Coupes d'Europe et le palmarès éloquent de son équipe dans la compétition. "Nous avons toujours été partie prenante de cette Coupe, elle est dans nos gènes. Et nous voulons la vivre jusqu'au bout une fois de plus cette année", déclarait-il. "Je pense que Milan est plus fort cette année qu'il y a deux ans, sans compter que l'équipe a acquis davantage d'expérience."

L'obstacle PSV
face au PSV, Ancelotti s'attend à un combat difficile pour son équipe, que beaucoup donnent favorite pour la qualification pour la finale à Istanbul, le 25 mai : "Nous sommes conscients du fait que cette demi-finale ne se décidera pas ici, mais à Eindhoven. Et le fait que le PSV soit présenté comme un outsider ne peut que motiver davantage ses joueurs".

"Belles performances"
Déjà aux commandes du PSV lors de la victoire en Coupe d'Europe des clubs champions en 1988, Guus Hiddink estime lui aussi que ce statut peut constituer un atout. "Notre budget a beau être le moins élevé des 16 dernières équipes en course en Champions League cette année, nous avons déjà réalisé quelques belles performances."

Course au titre
Samedi, le PSV s'est assuré du titre national tandis que Milan poursuit son mano a mano avec la Juventus en tête de la Serie A. Pourtant, Hiddink s'attend à rencontrer une équipe totalement concentrée sur le match de mardi soir. "Milan est une équipe très professionnelle, capable de faire abstraction des critiques lorsqu'elle en subit", déclarait-il.

"Faire abstraction de l'environnement"
Le PSV devrait aligner un onze de départ plutôt jeune à Milan. Hiddink concède d'ailleurs que cette relative inexpérience pourrait constituer un handicap pour son équipe. "Pour la plupart de mes joueurs, il s'agit du premier match dans un stade tel que San Siro, et il leur faudra maîtriser leurs nerfs", concédait-il. "Il nous faudra du courage en rentrant sur le terrain, mais les joueurs devront également faire abstraction de l'environnement et se concentrer exclusivement sur le match."

Contre-attaques
Pour sa part, Ancelotti s'attend à voir le PSV développer le jeu basé sur la contre-attaque qui avait permis à la République de Corée, entraînée par Hiddink, d'éliminer l'Italie de la Coupe du Monde de la FIFA 2002. Le PSV possède un milieu de terrain agressif, des ailiers dangereux et fait remonter la balle très vite", observe l'entraîneur de Milan, qui note également la présence aérienne de l'attaquant néerlandais Jan Vennegoor of Hesselink.

Retour de Stam
Ancelotti pourra compter sur son défenseur central Jaap Stam, un ancien du PSV, désormais remis de blessure. Il pourra tenir sa place aux côtés de Paolo Maldini en l'absence d'Alessandro Nesta, qui purgera un match de suspension. Andrea Pirlo fera également son retour dans le groupe. Hiddink, de son côté, espère que ses joueurs sauront tempérer leur enthousiasme, cinq d'entre eux étant sous la menace d'une suspension pour le match retour en cas de carton jaune, parmi lesquels le capitaine Mark van Bommel ainsi que le milieu vétéran Phillip Cocu.

Duel de gardiens
Autre aspect du match qui retiendra l'attention : l'opposition de styles entre les gardiens brésiliens des deux équipes. A Milan, Dida reste sur huit matches sans encaisser de but sur dix rencontres de Champions League. Il est invaincu depuis 526 minutes dans la compétition. A Eindhoven, Heurelho Gomes s'est mis en évidence lors du quart de finale victorieux du PSV en stoppant deux tirs au but décisifs de l'Olympique Lyonnais.