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Ce n'était pas l'heure de Lyon

De leur quart de finale perdu sur le fil à Eindhoven les Lyonnais ont ramené de l'amertume et l'envie de remettre ça.

L'Olympique Lyonnais a encore calé en quart de finale de l'UEFA Champions League, mercredi soir face au PSV Eindhoven. Mais le champion de France n'a jamais été aussi proche du top 4 européen, s'inclinant seulement aux tirs au but. C'est ce qui fait mal aux joueurs et à l'entraîneur. Ce qui doit aussi rassurer Lyon sur ses capacités d'atteindre bientôt ce niveau.

Eindhoven, jusqu'où
On saura dans les semaines qui viennent si Eindhoven est capable de surprendre l'Europe comme l'ont fait récemment le FC Porto et l'équipe de Grèce. Le résultat de la demi-finale face à l'AC Milan donnera aussi à Lyon, par transitivité, d'autres informations sur sa place dans l'échelle européenne.

"La plus grosse déception"
Si la bande à Guus Hiddink passe, elle donnera aussi beaucoup de regrets à celle de Paul Le Guen pour qui cette défaite est "la plus grande déception en tant qu'entraîneur". L'ancien champion d'Europe (avec le Paris Saint-Germain FC en 1996) a encore de belles années à vivre sur les bancs et connaîtra sans doute d'autre grandes émotions.

"Rien à reprocher à mes joueurs"
Car ce premier match retour de la Champions League achevé aux tirs au but dans l'histoire de la compétition, le Breton ne l'oubliera pas de si tôt. "L'objectif était d'aller plus loin", assure-t-il. "Or, on n'a pas perdu un match. On les a disputés avec beaucoup de combativité, beaucoup de coeur. C'est rageant cet échec aux tirs au but, mais je n'ai rien à reprocher à mes joueurs compte tenu de leur engagement."

Fier quand même
La rage du coach se retrouvait dans la bouche du milieu de terrain Juninho mêlée "à la tristesse" et dans celle de Grégory Coupet avec "de la fierté. Il leur a fallu les 'peno' pour nous éliminer", déclarait le gardien international.

Les "petites choses" du président Aulas
En France, le duel entre Nilmar et le gardien Heurelho Gomes en fin de prolongation dans la surface fait aussi beaucoup parler. Le président lyonnais évoque "les petites choses, les petits détails d'arbitrage qui ont fait basculer le match".

Progression quand même
Bien qu'il soit aussi fort que son adversaire, ce n'était pas l'heure de Lyon. Toutefois, ce deuxième échec en quart de finale ne remet pas en cause la progression du meilleur club français actuel. Lyon a réussi une bien meilleure prestation contre le PSV que contre le FC Porto l'année dernière où il avait été nettement dominé.

"On reviendra l'année prochaine"
De plus, en 2001/02, après avoir atteint la deuxième phase de groupes l'année précédente, l'OL était éliminé dans la première phase. Comment pouvoir tabler sur une progression linéaire dans une compétition aussi relevée que la Champions League. "On reviendra l'année prochaine et on essaiera de passer ce cap des quarts de finale", a déclaré l'ailier gauche Florent Malouda.

Record en vue
Lyon aura alors l'expérience de six saisons complètes en Champions League mais courra après un cinquième titre de rang en Ligue 1, ce qui constituerait un record. Paul Le Guen, s'il est encore là, devra jongler avec ces deux objectifs.

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