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Au bonheur des Anglais

Juventus - Liverpool FC 0-0
(tot. 1-2)

Les Reds, pour avoir géré au courage leur avantage, sont en demi-finales de la Champions League.

Par Jérôme Lacour

Après la réduction du score au match aller, la qualification semblait promise à des Turinois qui en avaient vu d’autres. Mais les différentes associations offensives ne fonctionnaient pas, permettant aux Anglais de voir venir et de placer quelques contres pour alimenter les statistiques. Un match fermé offrait la qualification au Liverpool FC, qui rencontrera le Chelsea FC de José Mourinho, sur le banc cette fois.

13 sur 20
Les grandes équipes sont composées de grands joueurs. Quand David Trezeguet, Jonathan Zebina et Alessio Tacchinardi côté turinois et Steven Gerrard pour les Reds manquaient à la pelle, Pavel Nedved, Emerson et Djibril Cissé (sur le banc) répondaient à l’appel. Quant à la stratégie, elle était plutôt limpide : "Ne pas dormir pendant la première demi-heure", selon Nedved et réitérer au minimum la performance de la première période du match aller pour Liverpool. Un chiffre : sur 20 matches perdus lors des 90 premières minutes, la Vieille Dame s’était déjà ressaisie à 13 reprises.

Le "catenaccio" anglais
L’entame était timide, opposant de suite la paire Alessandro Del Piero–Zlatan Ibrahimovic aux contres anglais. Sur un centre de Gianluca Zambrotta, le grand Suédois voyait le cadre se défiler (12e). Condamnés à marquer, une stratégie quelque peu contre nature en Italie, les joueurs de Fabio Capello peinaient à rythmer des minutes que les Anglais se délectaient de voir s’égrener.

Où sont les buts ?
A l’affût de la moindre faille, les Reds et Luis García obligeaient Gianluigi Buffon à sortir au devant du danger (20e), comme les crampons des défenseurs anglais sur Ibrahimovic. Mais les occasions fuyaient le Stadio Delle Alpi. Une partie de billard consécutive à un corner de Mauro Camoranesi soulevait à peine l’enthousiasme (34e). Sur une frappe consécutive à celle contrée de Nedved, Emerson, pourtant véhément avant la rencontre, confondait rugby et football. Les 45 premières minutes n’avaient rien dévoilé et laissaient les suivantes décider du vainqueur.

Réveil tardif
Ouverture du score oblige, Marcelo Zalayeta - auteur du but qui avait justement renversé la tendance face aux Merengue au tour précédent - entrait en jeu. Mais c’est Milan Baros, lancé seul face à Buffon, qui ratait le coche et l’occasion en or (50e). Cette action avait le mériter de réveiller la Juventus, enfin consciente de sa situation après 60 minutes de jeu.

Les Anglais savent défendre
Pas forcément dans le bon sens et aux actions, plus nombreuses mais pas toujours heureuses, succédaient les avertissements turinois. De plus Jerzy Dudek s’interposait avec brio devant une déviation d’Emerson (64e) et une tête d’Ibrahimovic (67e). Les Turinois dominaient nettement mais s’exposaient aux contres anglais, annonciateurs d’une élimination certaine.

Le come-back de Cissé
Emerson écopait du quatrième avertissement de son équipe, bien nerveuse, et seul Camoranesi, encore sur coup de pied arrêté, se montrait presque dangereux. Survenait ensuite le retour de Cissé, absent depuis sa fracture tibia-péroné et que l’on disait fini pour la saison (76e). Fabio Cannavaro, buteur à l’aller, touchait cette fois du bois et la Juventus se créait sa meilleure occasion (79e). La dernière. Pour le Liverpool FC, le prochain objectif était connu : avoir le Blues.

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