Gazzaev triste d'échouer de peu

Sergei Semak, auteur d'un coup du chapeau, a permis au PFC CSKA Moscou, pourtant réduit à dix, de s'imposer 3-1 face au Paris Saint-Germain FC au Parc des Princes et de terminer troisième du Groupe H. Mais la joie de Valeriy Gazzaev, l'entraîneur du CSKA, heureux de cette toute première victoire à l'extérieur du club moscovite en UEFA Champions League, était limitée par le regret de voir le FC Porto, tenant du titre, s'imposer sur le fil contre le Chelsea FC et arracher ainsi la deuxième place du groupe, aux dépens de l'équipe russe. Le CSKA a cependant la maigre consolation d'être reversé en Coupe UEFA, alors que Vahid Halilhodzic, l'entraîneur du PSG, était grandement déçu que son équipe soit privée de toute compétition européenne, surtout après avoir égalisé par Fabrice Pancrate et alors que l'expulsion de Deividas Semberas avait permis aux Parisiens d'évoluer avec un joueur en plus.

Valeriy Gazzaev, entraîneur du CSKA
Je suis évidemment très heureux ce soir mais en même temps, cette joie est teintée de déception car nous sommes éliminés. Nous étions concentrés dès le coup d'envoi et notre défense a eu un peu de travail et nous avons tous lutté pour décrocher la victoire jusqu'à l'expulsion de Semberas, alors que devions encore inscrire un but. Les 40 000 spectateurs dans le stade et tout le monde derrière son téléviseur a pu constater que Semak était le meilleur joueur sur la pelouse et la principale différence entre les deux équipes. Notre seul regret réside dans ce penalty manqué contre Chelsea. Nous ne connaissions pas le résultat de Porto, au coup de sifflet final. Nous pensions que Chelsea allait faire un résultat mais cela n'a pas été le cas. J'espère que la tradition des victoires des clubs russes sur les équipes françaises va se perpétuer.

Vahid Halilhodzic, entraîneur du PSG
Nous n'avons aucune excuse ce soir. Nous étions pauvres techniquement et sommes totalement passés à côté de ce match - c'est une immense déception. Nous avions l'illusion de croire que nous pouvions continuer notre route en Champions League, mais nous faisons désormais face à la réalité. Nous terminons quatrièmes car c'est la place que l'on mérite. A onze contre dix, nous avons arrêté de jouer, nous avons reculé, les avons regardés jouer et je ne peux expliquer pourquoi. Le PSG n'a pas le budget qu'il avait par le passé pour recruter des joueurs mais nous avons mis en place cette équipe ensemble et nous avons vu ses limites ce soir. Mais je continue tant que le travail ne sera pas fait - démissionner n'est pas la solution. Nous devons continuer à travailler malgré nos problèmes car nous avons encore trois compétitions à disputer.