Le Bayern tient Bâle dans la ligne de mire

Le FC Bayern München, à la peine en championnat, veut profiter de l'UEFA Champions League pour se relancer. Le FC Basel 1893 pourrait être sa victime.

Un nul 0-0 contre la lanterne rouge de Bundesliga, le SC Freiburg, a frustré les Bavarois dans leur quête du titre allemand. Seuls 70 km séparent la forêt noire de Bâle, une bonne occasion pour repartir sur de meilleures bases : "Quand vous êtes premier à mi-parcours, et que vous vous retrouvez à quatre points quelques matches plus tard, c'est décevant", a lancé Toni Kroos, 22 ans. "On ne peut s'en prendre qu'à nous-mêmes. On doit inverser cette tendance."

Avec seulement deux victoires en cinq journées de championnat en 2012, les hommes de Jupp Heynckes comptent sur l'Europe pour leur redonner du moral. "Il faut regarder devant nous", suggère Mario Gomez. "Certes, on serait de meilleure humeur si on avait battu Fribourg, mais on veut passer au prochain tour. Si on joue comme on sait le faire et pas à 95 ou 96%, je suis convaincu qu'on peut gagner."

Gomez sait bien que Bâle est trop souvent sous-estimé par les grosses équipes, d'autant que le champion suisse a battu le Manchester United FC 2-1, lors de la 6e journée d'UEFA Champions League, éliminant de fait les Red Devils de la compétition. "Il ne faut pas les prendre à la légère, on a vu ce qu'il s'est passé avec Manchester United. Avec ses supporters, Bâle est très, très difficile à battre. Mais on connaît nos qualités."

Le buteur de l'Allemagne n'a pas peur de vexer un ami dans la bataille : à l'époque où il jouait au VfB Stuttgart, il formait un duo redoutable avec Marco Streller, aujourd'hui à Bâle. "Nous sommes amis, et on a passé une bonne année à Stuttgart", se souvient Gomez. "C'est un mec très bien, il est en forme et c'est le capitaine. J'ai hâte de le voir, mais notre amitié passera au second plan demain."