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Le Barça reverra Londres, le Real tête haute

FC Barcelona 1-1 Real Madrid CF (tot. 3-1)
Il n'y a pas eu d'exploit pour le Real Madrid sur la pelouse détrempée du Camp Nou. Barcelone est le premier qualifié pour la finale de Wembley, le 28 mai.

Avant-match ©Getty Images

Le FC Barcelona a remporté le duel 100 % espagnol des demi-finales de l'UEFA Champions League en venant à bout du Real Madrid CF, qui a décroché un match nul insuffisant au Camp Nou (1-1).

Fort de sa victoire 2-0 de l'aller au stade Santiago Bernabéu, Barcelone se qualifie pour sa vingtième finale européenne, la sixième en Coupe des clubs champions européens/UEFA Champions League, que les Azulgrana ont remportée trois fois - dont la première en 1992 à Wembley, lieu de la finale 2011.

L'entraîneur du Real José Mourinho, qui a "emprunté" le trophée en 2010 avec le FC Internazionale Milano, pourrait donc devoir le rendre au Barça, champion en 2009. Le Portugais n'a jamais semblé en mesure de faire échec à son collègue Josep Guardiola, qu'il avait pourtant écarté avec l'équipe italienne l'année dernière. Le Real a réalisé un bon match sous l'averse catalane mais le score de l'aller a pesé trop lourd.

Dès les premières minutes de la rencontre, les deux formations avaient d'ailleurs effacé l'impression très mitigée d'un aller heurté. Le jeu était ouvert et pratiqué dans le meilleur esprit. Le Real, avec deux buts de retard, était contraint de mettre la pression sur une équipe soutenue par près de 90 000 fans pour ce quatrième Clásico depuis le 17 avril.

Barcelone obtenait pourtant la première véritable occasion de la rencontre, quand Sergio Busquets, seul au point de penalty, reprenait de la tête un corner de Xavi Hernández ; Iker Casillas veillait (22e). Moins de dix minutes plus tard, le gardien champion du monde se mettait à l'horizontal pour écarter une tentative de Lionel Messi de l'entrée de la surface, après une course latérale du meilleur buteur de la compétition (31e). Puis l'Argentin croisait trop sa frappe après s'être approché un peu plus près (33e).

La pression catalane s'intensifiait avant la pause. Il pleuvait tout court mais il tombait aussi des ballons sur les mains de Casillas, impérial sur une frappe de Villa décalé à gauche par Messi (35e), royal devant Xavi à ras de terre (37e).

Cristiano Ronaldo, Kaká, Ángel Di María et Gonzalo Higuaín, les quatre joueurs offensifs alignés par José Mourinho, suspendu de banc, regardaient cela de loin, même si le premier avait un bon ballon à jouer pour le deuxième. Las, le centre du Portugais était trop profond pour échapper aux griffes du gardien catalan Víctor Valdés (41e).

Avec ce score vierge, le Real pouvait encore espérer mais il allait vite déchanter. Huit minutes seulement après la reprise, Andrés Iniesta, absent au match aller, distillait une passe parfaite pour Pedro Rodríguez dans la surface et l'ailier catalan n'avait pas de peine pour battre enfin Casillas (1-0, 54e). Le coup était d'autant plus dur pour les Madrilènes qu'ils dominaient les débats et Higuaín venait de se voir refuser un but.

Ce but, il allait finalement venir dix minutes plus tard. Di María plaçait une frappe sur le poteau, récupérait le ballon et le transmettait à Marcelo, dont le tacle glissé était gagnant (1-1). Le Brésilien ne laissait à personne le soin de remettre le ballon au centre du terrain. Encore deux buts et le Real réaliserait l'exploit. Mais plus rien ne survenait, si ce n'est l'entrée en jeu d'Éric Abidal, absent depuis de longues semaines à cause d'une tumeur au foie, en fin de partie.

Si le Barça ne s'effondre pas dans les derniers matches de la saison, Madrid n'aura que la Coupe d'Espagne, remportée la semaine dernière à Valence, à se mettre sous la dent cette saison.