Interview – Eberechi Eze sur ses rêves de Champions League, sa joie à Arsenal et l'influence de Mikel Arteta
lundi 24 novembre 2025
Résumé de l'article
« J'ai encore beaucoup de chemin à parcourir », confie le milieu offensif d'Arsenal Eberechi Eze à l'UEFA, alors que ses débuts en UEFA Champions League ne sont que le début de sa liste de souhaits.
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Libéré par Arsenal à l'âge de 13 ans, il a fallu 14 ans à Eberechi Eze pour réaliser son rêve de jouer pour l'équipe qu'il a supportée toute sa jeunesse, mais le joueur de 27 ans en veut plus pour sa première saison chez les seniors avec les Gunners (et sa première saison en UEFA Champions League).
L'international anglais a progressé avec un passage aux Queens Park Rangers, club de l'ouest de Londres, avant de se diriger au sud de la Tamise pour rejoindre Crystal Palace, où il a passé cinq ans avant un transfert spectaculaire à Arsenal cet été. Un rêve devenu réalité, peut-être, mais comme l'attaquant créatif l'explique à l'UEFA, Eze a des rêves bien plus grands encore inassouvis.
Eze sur son long parcours vers l'équipe première d'Arsenal
J'étais au milieu de tout un tas de choses, donc le soulagement a peut-être été le premier sentiment quand cela s'est réellement produit, et c'est maintenant une occasion de me poser, de jouer et de faire ce que je sais faire.
(C'est) quelque chose que je voulais depuis le moment où j'ai commencé à jouer au football professionnel, et jouer avec des footballeurs professionnels a toujours signifié pour moi jouer pour Arsenal. Avoir cette opportunité, avoir travaillé aussi dur que je l'ai fait et justifier cette position est une bénédiction de Dieu, et j'en suis reconnaissant. Je donnerai tout à cause de ce que cela signifie d'être ici. Aussi, ce n'est pas seulement à propos de moi ; c'est plus grand que moi.
C'est spécial en tant que personne qui aime Arsenal, c'est spécial d'être ici, mais j'ai encore beaucoup de chemin à parcourir, man ; il y a beaucoup de travail à faire, il y a beaucoup de choses à accomplir, et c'est davantage ce sur quoi je me concentre. Être [juste] heureux d'être ici n'est pas une fin en soi. Cela ne fait pas partie de ma nature.
Eze sur sa première campagne de Champions League
C'est un autre objectif que je m'étais fixé, et y jouer est une chose, et j'en suis reconnaissant. Mais bien sûr, étant dans la compétition, je ne suis pas seulement heureux d'être ici ; je veux gagner la compétition. C'est l'état d'esprit du club, c'est l'état d'esprit de l'équipe ; nous voulons gagner chaque match que nous jouons.
La première fois (que j'ai joué dans la compétition), je n'avais même pas réalisé que l'[hymne de la Champions League] retentissait, parce que j'étais tellement concentré et prêt à jouer. Ce n'est que lorsque j'étais sur le banc pour le deuxième match que j'ai vraiment apprécié la musique et la scène de la Champions League. C'était spécial d'entendre ça, spécial d'en faire partie, et c'est une autre occasion d'exprimer ce don qui m'a été donné.
Eze sur Mikel Arteta
Oui, à 100 %. J'ai tellement grandi en tant que joueur et dans ma façon de penser, ma façon de voir le jeu. Et son énergie vous permet de continuer à pousser, de continuer à vouloir être meilleur, et l'environnement qui a été créé est très spécial.
Dès la première fois que j'ai parlé à [Arteta], j'ai su quel genre de gars il était. On pouvait voir l'énergie, on pouvait voir l'enthousiasme et la volonté de vouloir être meilleur, de s'améliorer et de gagner, finalement. Et c'est contagieux. C'est bon d'en faire partie, et c'est quelque chose que je voulais. Et en faire partie, faire partie de la croissance, de l'amélioration, c'est là où on veut être.
Eze sur ce qui rend cette équipe d'Arsenal spéciale
La conviction et l'attention aux détails que nous avons sont quelque chose que je n'avais jamais connu auparavant. Il y a une conviction totale dans tout ce que nous faisons, et cela se traduit par de bonnes performances. On ne sait pas quel sera le résultat, mais on se donne les meilleures chances, et c'est quelque chose qui, je pense, n'est pas facile à créer.
Cela vient des personnalités que vous avez dans l'équipe, et finalement de l'entraîneur. Vous voyez que tout le monde est au diapason, et quand vous avez cela, ça peut être très puissant.