Excellent lancement de la nouvelle formule de la Champions League
mardi 27 mai 2025
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Plus dynamique, plus imprévisible et plus de confrontations entre grands clubs – la refonte de la Champions League a tenu sa promesse de redynamiser la plus prestigieuse des compétitions interclubs d’Europe.
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Alors que nous arrivons au dénouement de la première saison de Champions League depuis sa plus grande réforme en 25 ans d’existence, il est temps de faire le point sur les effets de cette nouvelle formule.
Les plus grands changements étaient le remplacement de la phase de groupe par une nouvelle phase de ligue unique à 36 clubs et l’introduction de matches de barrage de la phase à élimination directe pour atteindre les huitièmes de finale.
Pourquoi ? Compétitivité sportive accrue, confrontations plus fréquentes entre les meilleurs clubs européens et plus de matches à enjeu dès le premier jour, car chaque match et chaque but comptent.
Une dernière journée à suspense
Lancée après six années de planification, de test et de consultation auprès des différentes parties prenantes du football, la nouvelle formule a clairement fait ses preuves.
Un constat plus évident que jamais le soir de la dernière journée de phase de ligue, en janvier, quand les matches mettant en scène les 36 équipes ont été lancés simultanément avec encore beaucoup d’incertitudes quant aux équipes qualifiées. Suivre l’action était haletant, passionnant et très divertissant.
Et pas uniquement pour les supporters. À Villa Park, les joueurs d’Aston Villa se sont réunis autour d’un téléphone après leur victoire 4-2 contre le Celtic pour suivre les autres résultats. La joie sur leurs visages lorsqu’ils ont su qu’ils avaient terminé dans le top huit et décroché une place en huitième de finale montre à quel point cela comptait pour eux.
À l’autre extrémité du tableau, Manchester City – champion européen en 2022/23 – tremblait également et a dû s’employer pour arracher une victoire contre le Club Bruges et accéder aux matches de barrage. Ce suspense montre que la décision de remanier la formule était particulièrement judicieuse.
« Je dois avouer qu’un tel défi nous a réveillés de nombreuses fois au milieu de la nuit. Nous pouvons d’ores et déjà constater à quel point la nouvelle formule a dynamisé nos compétitions et a même augmenté leur qualité. »
Une grande partie de cette nouvelle énergie vient de la fluidité de la phase de ligue, avec des équipes remontant ou chutant dans le classement à quasiment chaque but marqué. Dans l’ensemble, 35 des 36 équipes ont vu leur position dans la ligue évoluer au moins une fois lors de la huitième journée de matches.
« Nous voulions une formule plus flexible, explique Marchetti. La priorité était d’avoir quelque chose qui pourrait briser des schémas établis de longue date et rendre la compétition passionnante et palpitante à chaque stade, jusqu’à la finale. »
Plus de variété, plus de suspense
La plus grande variété de matches avec la nouvelle formule a donné aux clubs participant à la phase de ligue davantage de possibilités de gagner des points.
Durant l’ancienne phase de groupe, dans laquelle les équipes s’affrontaient deux fois, il y avait un total de 48 rencontres différentes ; avec la nouvelle phase de ligue, chaque équipe affronte huit adversaires différents, ce qui fait un total de 144 matches uniques.
Cette nouveauté a donné à des clubs plus modestes plus de chances de briller sur la scène européenne. Brest, le nouveau venu français, a ainsi fait sensation avec une première saison européenne spectaculaire. L’équipe est finalement parvenue à s’assurer une place pour les matches de barrage de la phase à élimination directe que peu de supporters attendaient.
« Le calendrier de la nouvelle phase de ligue semble beaucoup moins routinier. Il favorise les chocs et les surprises à chaque journée », fait remarquer Marchetti, bien que cela ne soit pas son seul atout.
Il convient aussi de noter l’augmentation des rencontres entre grosses écuries, notamment des remakes de quatre des cinq dernières finales de Champions League avant même le début de la phase à élimination directe.
Ces matches entre poids lourds se sont poursuivis durant les matches de barrage, le Real Madrid, quinze fois vainqueur du trophée, éliminant le tenant du titre de la Premier League Manchester City pour la deuxième saison consécutive. Un derby de la capitale espagnole avec le Real Madrid s’offrant l’Atlético et une confrontation entre Liverpool et le Paris Saint-Germain qui a captivé les supporters durant les huitièmes de finale.
Déferlante de buts !
La nouvelle formule a aussi multiplié le nombre de buts marqués.
Avant le changement, la plus grande moyenne de buts par match lors d’une phase de groupe de Champions League était de 3,21 (en 2019/20). La phase de ligue de cette saison a atteint 3,26 buts par rencontre, y compris le tout premier de 5-4 de la compétition réalisé par Barcelone à Lisbonne contre Benfica.
La déferlante de buts a coïncidé avec un renforcement de l’équilibre de la compétition. « Nous avons cherché quelque chose qui pourrait accroître la compétitivité et l’imprévisibilité », déclare Marchetti, dont les espoirs ont été comblés dès la phase de ligue.
Le fait que des équipes pouvaient se retrouver face à des adversaires du même chapeau a contribué à égaliser les chances, les équipes les moins bien classées améliorant leur moyenne de points à environ 1 par match, contre 0,7 durant les phases de groupe 2021 à 2024.
Ces statistiques, entre autres, nous conduisent à la même conclusion : la nouvelle formule remplit déjà ses objectifs ambitieux et suscite l’optimisme des clubs, des joueurs, des supporters et des partenaires commerciaux quant à l’avenir de la compétition.
« Nous sommes convaincus que ce sera un succès retentissant qui éclipsera tout ce que nous avons accompli dans le passé, a déclaré Marchetti. Cette formule est là pour durer. »
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