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Analyse tactique, Man City 4-0 Real Madrid

Le Panel des observateurs et des observatrices techniques de l'UEFA revient sur les aspects tactiques de la large victoire de Manchester City en demi-finale retour de l'UEFA Champions League.

Manchester City a réalisé une magnifique performance, mercredi soir, pour se qualifier pour sa deuxième finale de Champions League.

Les hommes de Pep Guardiola y sont parvenus en mettant une intensité stupéfiante, en étouffant les Madrilènes avec leurs contres et en profitant de l'utilisation intelligente de leurs attaquants, comme l'explique le Panel des observateurs et des observatrices techniques de l'UEFA Panel des observateurs techniques de l'UEFA dans cet article qui vous est apporté par Fedex.

Buteurs et feuille de match

Systèmes

Man City

City a commencé en 4-3-3, comme le montre le graphique ci-dessus. Comme c'est devenu la norme cette saison, lorsque les Anglais ont la possession du ballon et qu'ils construisent le jeu, ils passent régulièrement en 3-2-5, John Stones (5) avançant au milieu de terrain aux côtés de Rodri (16).

C'est ce qui a permis à City de dominer la possession du ballon dans ces phases de jeu, car alors que Madrid pressait avec ses trois attaquants et Luka Modrić, City disposait d'un 5 contre 4 avec Kyle Walker, Rúben Dias, Manuel Akanji, Stones et Rodri (et Ederson par moments) et a bien trouvé le joueur supplémentaire.

Real Madrid

Le onze de départ des visiteurs comprenait Éder Militão (3), absent lors du match aller en raison d'une suspension, mais de retour en défense centrale à la place d'Antonio Rüdiger.

Madrid a conservé son 4-3-3 habituel et, selon l'observateur du match, lors de la construction du jeu, les défenseurs centraux et le gardien se tournaient vers Kroos (8), le milieu de terrain le plus en profondeur, mais Madrid a eu bien du mal à dépasser la ligne médiane, en particulier en première mi-temps.

Après la mi-temps, il semble que Kroos ait été encouragé à descendre plus bas, soit à gauche de ses défenseurs centraux, soit entre eux, afin de créer des 3 contre 2 face au pressing de Man City, qui s'en est mieux sorti pendant une brève période, sans avancer très souvent dans le dernier tiers du terrain.

Ce que nous avons observé

City étire Madrid

La première caractéristique soulignée

City étire Madrid

par le Panel était l'utilisation de la largeur par City, en particulier la façon dont il gardait ses ailiers proches de la ligne de touche et utilisait des changements de jeu rapides pour leur donner le ballon et les libérer face aux défenseurs latéraux du Real.

Dans les deux premières séquences, nous voyons que les joueurs cherchent d'abord Bernardo sur la droite avant de traverser le terrain pour atteindre Grealish de l'autre côté. Le rôle de Stones dans la deuxième séquence est particulièrement instructif, car il montre comment il s'intègre au milieu de terrain, City passant alors en 3-2-5.

Le troisième clip montre la séquence de passes patientes qui a permis à City d'ouvrir le score. Les défenseurs madrilènes sont mis hors d'état de nuire et Bernardo est en mesure de passer dans leur dos pour récupérer la passe de De Bruyne.

Le dernier clip montre le deuxième but et met en évidence le rôle de Grealish, qui arrive de la gauche et sert Gündoğan pour une frappe qui précède le coup de tête de Bernardo. Comme l'explique l'observateur de l'UEFA : « Les ailiers inversés varient leur jeu attaqueront souvent l'intérieur en cherchant à combiner avec leurs coéquipiers ».

City, un pressing constant

City, pressing constant

La deuxième vidéo se concentre sur le contre-pressing de City pour récupérer le ballon immédiatement après l'avoir perdu. Au cours d'une première mi-temps marquée par une intensité incroyable, les Anglais ont pratiquement campé dans la moitié de terrain madrilène, ce qui signifiait que leurs joueurs étaient en bonne position pour contre-presser, ce qui a eu pour conséquence que Madrid a eu du mal à se défaire de la pression. À la demi-heure de jeu, Madrid n'avait effectué qu'une seule passe vers son secteur offensif, contre 105 pour City. (L'équipe de Carlo Ancelotti a terminé le match avec 52 passes dans les 30 derniers mètres, soit le chiffre le plus bas de ses 12 matches de cette campagne européenne).

Dans le premier extrait, on voit City stopper les joueurs madrilènes lorsqu'ils tentent de jouer vers l'extérieur. Modrić voit ses angles de passe obstrués et, alors que l'action s'interrompt, Eduardo Camavinga est entouré de cinq joueurs de l'équipe adverse qui l'empêchent de progresser. Rodri s'interpose et récupère le ballon. Pour mémoire, il s'agit de l'une des 11 récupérations de Rodri, un total qui n'est dépassé que par delui de Hakan Çalhanoğlu de l'Inter cette semaine, tandis que Kyle Walker (neuf), Gündoğan et Bernardo (sept chacun) se classent également parmi les six premiers.

Le deuxième clip souligne encore la façon dont City a à peine laissé respirer Madrid : on y voit Karim Benzema entouré de six maillots bleus à la suite d'une nouvelle tentative de Madrid de se soustraire à la pression et, cette fois, Bernardo s'empare du ballon.

City a réussi 56 récupérations de balle. Il n'y a que lors de sa victoire 3-0 à domicile en quart de finale contre le Bayern qu'il a réussi plus de récupérations cette saison (63).

City, un pressing haut

City, pressing haut

Le pressing haut de City est le sujet de la troisième vidéo qui commence par montrer comment les hommes de Guardiola sont prêts à jouer les 3 contre 3 derrière afin de rester haut. Dans le premier clip, on voit Modrić harcelé par des maillots bleu clair et qui finit par perdre le ballon hors du terrain.

Les clips 2 et 3 montrent Vinícius Júnior en proie à des difficultés similaires. Le troisième clip montre la préparation du but final dans lequel le même joueur se retrouve piégé par un groupe de cinq joueurs de City. Álvarez sort le ballon, fait trois passes et neuf secondes plus tard, le même joueur a trompé Courtois.

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