Bruno Guimarães : « Je savais à quel point j'étais important pour Lyon »

Si Lyon a pu créer la surprise en huitièmes de finale de l'UEFA Champions League en écartant la Juventus, le club français le doit en grande partie au volume de jeu et à la polyvalence de Bruno Guimarães.

Le Carioca de 22 ans n'a mis que quelques minutes pour prendre une place de pilier au sein de l'équipe de Rudi Garcia. Ne se fixant aucune limite, il espère renvoyer Manchester City en Angleterre, samedi à Lisbonne.

UEFA.com: Manchester City, samedi, quelle est l'importance de ce match pour Lyon ?
Bruno Guimarães : C’est le match le plus important de la saison, car nous savons que nous devons le gagner pour continuer à jouer en (UEFA) Champions League. Mon rêve est de jouer aussi en Champions League la saison prochaine, mais pour cela, nous devons gagner la Champions League actuelle. Je sais que ce sera un match très dur, très difficile, contre une équipe très forte qui a le ballon presque tout le temps. Chaque fois que nous aurons le ballon, nous devrons jouer et si nous jouons bien, nous pouvons gagner le match.

Est-ce que Lyon doit attendre et jouer le contre dans ce match ?
Oui. C’est un peu difficile pour moi de le dire. Vous devriez peut-être demander à l’entraîneur, mais je pense que nous jouerons normalement. Nous sommes une équipe unie, nous sommes une équipe très forte aussi, donc je pense que nous pouvons jouer avec et sans le ballon. Nous verrons comment le match se déroulera.

Bruno Guimarães présenté à Lyon le 13 février 2020AFP via Getty Images

Vous avez très vite été important dans cette équipe. Est-ce Juninho qui vous a aidé à vous adapter ?
Oui, c'est Juninho. Quand je suis arrivé, j'ai parlé à Juninho et à l'entraîneur deux fois. Juni a traduit pour moi, mais maintenant que je parle déjà un peu français, le coach peut échanger directement avec moi et c'est mieux comme cela.

Juninho, le directeur sportif de Lyon, qui est un de vos compatriotes, a joué un rôle important dans votre venue en France. Comment cela s'est-il passé ?
Oui, c'est vrai. Juninho a joué un rôlé clé. Je me souviens que nous avions parlé deux ou trois fois avant ma signature. Nous avons bavardé pendant plus d'une heure. Nous avons parlé de la ville et du club. Il m'a expliqué tous les projets que Lyon avait pour moi.

Donc, il a été assez franc avec moi et ma famille, ce qui est pour moi le plus important. Il m'a donné quelques trucs aussi. Il a joué milieu de terrain, bien qu'un peu plus haut sur le terrain. Il était maître en ce domaine. C'est le roi de Lyon, il a eu beaucoup de succès ici.

Bruno Guimarães à l'entraînement de LyonIcon Sport via Getty Images

Je suis là avec son aval. Il m'avait appelé au début, puis j'ai parlé avec l'entraîneur et le président du club. C'était très agréable. Je suis très heureux d’être ici. Je ne sais pas si je suis à dix matches pour Lyon, mais les supporters ont aimé mes performances, tout comme l’entraîneur et mes coéquipiers.

Vous avez tenu un rôle important dans la qualification contre la Juventus, à l'aller comme au retour. Vous attendiez-vous à évoluer à ce niveau dès votre arrivée ?
Oui, je savais à quel point j'étais important pour Lyon, à quel point les supporters avaient des attentes énormes me concernant, ainsi que les dirigeants, et j'étais conscient des efforts qui ont été faits pour mon arrivée. Je savais aussi que le club était un géant qui visait la Champions League, mais j'étais préparé pour cela. La Juventus est une grande équipe avec de grands joueurs, qui a remporté la Champions League dans le passé, mais nous avons très bien joué, réalisé une excellente performance et battre cette équipe était très important pour gagner encore plus de confiance.

Face à la Juventus vous avez rencontré vos compatriotes Alex Sandro, Danilo, Douglas Costa... Contre Manchester City ce sera Ederson, Gabriel Jesus, Fernandinho.
En effet. C’est bien, vraiment. J'ai parlé à Fernandinho à plusieurs reprises. C’est un bon gars qui a joué pour le même club que moi, l'Athletico Paranaense. Donc, notre relation remonte à quand j'ai joué là-bas.

Quelles étaient vos idoles lorsque vous étiez jeune au Brésil ?
Belle question. Elles sont nombreuses. J'ai été fan de Ronaldo Fenômeno, Cafu, Ronaldinho Gaúcho d'abord. Ensuite, j'ai regardé Adriano, Kaká, mais je reste fan de Ronaldinho Gaúcho depuis mon enfance.

Pourtant, vous êtes plutôt défensif et lui attaquant. Vous avez déjà joué devant ?
Oui, j'ai joué dans une position plus avancée. Je suis fan de Ronaldinho depuis mon enfance parce que c'était un magicien. Il faisait disparaître le ballon et personne ne pouvait lui reprendre. Pour ce qui concerne les milieux défensifs, j'ai toujours été fan d'Iniesta. Je l’ai toujours suivi de près. Il m'a toujours inspiré et je suis un grand fan de ce joueur.