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Sarabia : « Une grande saison, qui n'est pas finie »

L'attaquant parisien Pablo Sarabia, 28 ans, se confie en exclusivité à UEFA.com avant le début d'une phase finale très particulière en Champions League.

Dernière mission cette saison pour Sarabia et Paris, la Champions League
Dernière mission cette saison pour Sarabia et Paris, la Champions League Getty Images

Pour son entrée en lice, Paris rencontre mercredi l'Atalanta Bergame à Lisbonne (21 heures, sur RMC Sport 1 en France) et entre le départ d'Edinson Cavani, la suspension d'Angel Di María et la blessure de Kylian Mbappé, l'international espagnol (3 sélections) pourrait être aussi décisif qu'en finale de la Coupe de la Ligue.

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UEFA.com : Que pensez-vous de l'Atalanta, votre adversaire en quarts ?
Pablo Sarabia :
De très bons matches. C'est une équipe qui a démontré qu'elle était joueuse, qui essaie de presser, elle possède de grands joueurs qui peuvent marquer beaucoup de buts. Ce que nous allons essayer de faire avec nos armes et notre football, c’est de neutraliser les forces de notre adversaire et de démontrer les nôtres.

À quel genre de match vous attendez-vous ?
Cela pourrait être un match ouvert. D'un autre côté, lorsque vous jouez sur un seul match, les matches ont tendance à être plus défensifs car il y a moins de temps et les équipes essaient d'être plus conservatrices. On va essayer de faire la décision d'entrée, de le gagner dès le coup d'envoi.

Que pensez-vous de votre première saison au PSG ?
Une grande saison qui n'est pas finie. On espère finir de la meilleure manière en gagnant le Champions. Sur un plan plus personnel, je me sens très bien. Ce fut une très bonne saison à la fois individuellement et sur le plan du collectif.

©AFP/Getty Images

Vous avez marqué le penalty de la victoire en finale de la Coupe de la Ligue contre Lyon. Est-ce que vous êtes le genre de joueur qui aime la pression ?
Oui, c'est vrai que j'aime ressentir ce genre de pression, quand il y a gros à jouer. Nos supporters veulent que nous marquions, mais il y a aussi beaucoup de gens qui aimeraient nous voir échouer. En fait, ressentir cette pression signifie que vous êtes sur le point de gagner un titre, de réaliser quelque chose d'important. Alors, clairement, ce genre de choses et ce genre de moment permettent de faire de grandes choses.

Est-ce que vous vous sentez préparé au fait que cette compétition change maintenant de format ?
C'est vrai, c'est assez inhabituel de jouer la Champions League de cette manière. En principe, vous avez deux manches, mais maintenant il va falloir se qualifier sur un seul match. Cependant, je crois que petit à petit, nous avons progressé sur le plan physique. C'est vrai que nous avons vécu une longue période sans match, mais nous nous améliorons sans cesse. Nous avons gagné de la confiance, nous avons du temps de jeu dans les jambes, ce qui nous permettra d'être à la hauteur.

On sait que la Champions League est un objectif très important pour votre club. En parlez-vous souvent entre vous dans le vestiaire ?

Et bien, j'aime surtout parler du match qui va venir. Je pense qu'essayer de se focaliser sur une victoire en Champions League serait une erreur. Il faut nous concentrer sur le prochain match contre l'Atalanta qui sera notre premier match ici. Après cela, nous pouvons commencer à penser au tour suivant. Le but ultime c'est de gagner, mais il ne faut pas sauter les étapes.

On vous a vu évoluer à plusieurs postes. Y en a-t-il un qui attire votre préférence ?

Je me sens à l'aise en attaque, quel que soit le poste. C'est vrai que le poste auquel je suis le moins habitué est celui d'avant-centre, mais je peux jouer dans ce rôle si besoin. L'entraîneur le sait. J'essaye de m'adapter tous les jours, en apprenant des choses sur chaque poste. On ne te demande pas les même choses sur l'aile que dans l'axe. Mais je pense que je peux gérer cela. J'ai confiance en moi et je pense que le coach aussi, et j'essaye de faire de mon mieux pour aider l'équipe.

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Savez-vous que le PSG n'a joué les demi-finales qu'une seule fois dans son histoire (en 1994/95) ?
Oui, nous avons une chance unique. On va essayer de le faire et de transformer ce rêve en réalité, d'écrire l'histoire du Paris Saint-Germain. Je pense que c'est le moment idéal pour y parvenir. Cela fait un moment que l'on se concentre sur cet objectif. Il nous faut être prêts à étudier cet adversaire et être au niveau de performance souhaité pour pouvoir rentrer dans l'histoire.

Que signifie pour vous la Champions League ?
Pour moi, comme pour le reste de mes coéquipiers, c'est la compétition ultime en ce qui concerne les clubs. Je pense que c'est particulier pour tout le monde, ça l'est pour moi parce que la première fois que j'ai joué en professionnel j'ai fait mes débuts pour le Real Madrid dans cette compétition, en Champions League. Alors j'ai de superbes souvenirs de cette compétition, je voulais la jouer à nouveau et il n'y a pas mieux que ce moment et ce tournoi très particuliers cette année pour le faire.

Justement, comment vous et vos coéquipiers vous sentez-vous ici au Portugal pour ce tournoi unique ?
Nous nous sentons bien, nous nous adaptons à la situation. C'est vrai que c'est quelque chose d'unique parce que nous jouons tous les matches en un seul lieu et sur un match sec et ça n'est jamais arrivé auparavant. Alors nous devons nous adapter. C'est vrai que ce ne sont peut-être pas les meilleurs circonstances, mais la pandémie est encore très vivace, il faut nous adapter pour jouer cette compétition.

Pas mal de vos adversaires ont joué déjà de nombreux matches de compétition à huis clos récemment, alors que ce n'est pas votre cas. Est-ce que vous pensez que cela peut affecter votre performance ?
Je ne pense pas parce que toute notre équipe connaît l'enjeu. L'équipe est consciente de l'importance du match et de la compétition. Évidemment, c'est vrai que nous préférerions jouer devant nos supporters, ce qui n'est pas possible actuellement. Mais nous aborderons les rencontres avec la même mentalité que s'ils étaient là. Comme je l'ai déjà dit, ce sera un match très important pour nous.