Olé l'OL !
mardi 13 septembre 2005
Résumé de l'article
Olympique Lyonnais - Real Madrid CF 3-0
La phase de groupes est lancée sur de sacrées bases par le champion de France. Lyon a porté l'estocade en dix minutes en première période.
Corps de l'article
L'Olympique Lyonnais a ouvert de grande manière sa septième saison d'UEFA Champions League en submergeant le Real Madrid CF, mardi à Gerland. Entre la 21e et la 31e minute, les champions de France ont marqué trois buts. Le grand d'Espagne ne s'en est pas remis.
Sur les bases du record
Grâce à John Carew (21e), Juninho Pernambucano (26e) et Sylvain Wiltord (31e), l'OL est parti sur les bases du record de buts marqués en phase de groupes de l'UEFA Champions League qu'il a établi l'an passé (17). Il prend la tête du Groupe F devant le Rosenborg BK, vainqueur au Pirée de l'Olympiacos CFP (3-1).
Raúl attendra
Cela aurait pu être pire pour les Castillans car Juninho, passeur décisif sur l'ouverture du score et buteur, a loupé un penalty qu'il avait obtenu à la 41e minute. Sans Zidane ni Ronaldo, la Maison blanche semblait bien vide. Raúl attendra avant de dépasser Alfredo Di Stéfano (49 buts en C1 tous les deux).
Cap au nord
Dans deux semaines, les Français joueront en Norvège. Les Espagnols recevront l'Olympiacos. Ils ferment la marche du groupe après avoir maîtrisé le plus souvent le ballon.
Un Real offensif
Après une frappe de John Carew contrée par Iván Helguera en tout début de match, les attaquants madrilènes ont pris les choses en main. Sur deux fautes provoquées par Robinho, David Beckham (3e) puis Roberto Carlos (7e) frôlaient la cage lyonnaise, ce dernier inquiétant une nouvelle fois Grégory Coupet d’une frappe lointaine (17e).
Juninho maître ès coup francs
A la suite d’une faute de Míchel Salgado sur le flanc gauche de l’attaque lyonnaise, le meneur de jeu brésilien enroulait un ballon qui allait effleurer le crâne de John Carew pour finir sa course au fond des filets tandis que le stade de Gerland rugissait de plaisir (20e). Le meilleur était à venir.
Poteau pour Baptista
Après un cafouillage dans la surface lyonnaise qui voyait la déviation de Julio César Baptista toucher le poteau de Grégory Coupet (23e), Juninho bénéficiait d’un coup franc à un peu plus de 30 mètres d'Iker Casillas. L’artilleur lyonnais décochait une magnifique frappe flottante, hors de portée du gardien espagnol (26e).
La furia lyonnaise
Les hommes de Gérard Houiller ne baissaient pas le rythme après cette parfaite entame. A la suite d’un dédoublement de passes entre Anthony Réveillère et Sylvain Wiltord, ce dernier ajustait Casillas à l’entrée de la surface madrilène et Gerland ployait presque sous l’euphorie qui gagnait ses tribunes (31e). Juninho était ensuite victime d’une faute de Salgado dans la surface mais ne parvenait pas à transformer le penalty accordé par l’arbitre italien de la rencontre, M. De Santis. La coupe pourtant semblait déjà pleine et l’OL atteignait la pause avec trois buts d’avance.
Lyon souffre sereinement…
Le Real n’entendait rester sans réponse à l’affront que lui infligeait son adversaire et élevait son niveau de jeu. Une frappe de Baptista (48e), un ballon surpuissant de Roberto Carlos boxé par Coupet (50e), rien n’y faisait. Quand Cris, exemplaire de détermination en défense, laissait à Raúl l’opportunité de frapper, le gardien lyonnais répondait une nouvelle fois présent. Porté par un public aux anges, l’OL répondait à chacune des salves lancées par l’attaque madrilène.
…et tient
Au milieu d'assauts madrilènes, Fred, entré en fin de match, parvenait presque à tromper Casillas quelques minutes avant la fin du temps réglementaire.Mais le score restait inchangé jusqu’au coup de sifflet final.