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Un changement d'attitude transforme Leverkusen

Selon André Schürrle, Leverkusen a montré deux visages face à Valence. Heureusement pour les Allemands, la deuxième période a porté ses fruits.

Un changement d'attitude transforme Leverkusen
Un changement d'attitude transforme Leverkusen ©UEFA.com

Le Bayer 04 Leverkusen a montré deux visages face au Valencia CF, ce qui lui a permis de réaliser un come-back parfait pour s'imposer 2-1 et avoir toutes les cartes en main dans le Groupe E de l'UEFA Champions League.

Après 45 minutes au BayArena, un Leverkusen amorphe rejoignait les vestiaires la queue entre les jambes. S'ils n'avaient pas encaissé plus d'un but, les Allemands pouvaient bien remercier leur poteau et leur gardien Bernd Leno.

"En jouant comme en première période, on n'aurait même pas pu gagner un match amateur", déclare Bernd Schürrle. "On n'était pas agressif du tout, on n'avait aucune idée et on ne combinait pas correctement."

Leverkusen encaissait même son 100e but en UEFA Champions League quand Jonas reprenait un centre de Roberto Soldado à la 24e minute. "On avait peur mais on peut être très fier de notre deuxième période", se réjouit Schürrle. "On est retourné sur le terrain pour gagner des duels et c'est comme ça que vous gagnez contre Valence."

Après avoir inscrit un but pour l'Allemagne face à la Belgique, Schürrle (20 ans) marquait son premier but de Bundesliga avec Leverkusen le week-end dernier. "Ce but m'a libéré d'un poids. C'est génial de marquer en Champions League aussi même si le principal, c'est le succès de l'équipe", dit-il.

Le même résultat à Valence le 1er novembre, avec tout sauf une victoire du KRC Genk contre le Chelsea FC, et les Allemands seraient qualifiés pour les 8es de finale avec les Anglais, à deux journées de la fin. Cependant, Valence n'a pas dit son dernier mot.

"On n'est pas morts", rappelle Jérémy Mathieu. "Tout est encore possible. On doit absolument gagner chez nous contre Leverkusen. On va essayer de corriger les erreurs qu'on a faites dans cette rencontre mais on ne va pas changer d'approche."

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