Gonalons vise les demi-finales
mercredi 4 avril 2018
Résumé de l'article
S'il n'a pas encore un temps de jeu assuré à la Roma, Maxime Gonalons goûte pleinement sa première expérience à l'étranger. Le milieu de terrain français veut surtout rejouer une demi-finale de Champions League, huit ans après la défaite de Lyon contre le Bayern.
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La saison 2009/10 était la première chez les professionnels pour Maxime Gonalons, celle qui l'a révélé, notamment grâce à son entrée contre Anderlecht et son but à Liverpool. Depuis, le jeune Gone fougueux a bien grandi. Il a même quitté le nid de l'OL l'été dernier pour prendre son envol à la Roma, qui affronte le FC Barcelone en quarts de finale de l'UEFA Champions League.
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Contre Barcelone, quelles sont les chances de passer pour la Roma ?
Je ne sais pas. En tout cas, on sait tous qu'on a tiré l'une des plus grosses équipes des huit qui restaient. C'est une équipe extraordinaire, avec un joueur - Messi - qui est pour moi le plus fort du monde depuis de nombreuses années. Forcément, quand vous avez des joueurs de ce calibre-là en face de vous, c'est toujours difficile. Mais il a aussi des joueurs incroyables autour de lui. Malgré tout, nous avons nos chances. En tout cas, on va jouer le coup à fond. On va essayer de se préparer au mieux. En football, on ne sait pas : tout peut arriver. En face de nous, ils seront favoris.
On a la chance de jouer le match retour à domicile. Il va être important, je pense, de marquer un but ou deux à l'extérieur avant le match retour. On va bien se préparer pour cette double confrontation et donner le meilleur face à Barcelone, qui est ultra favori. Dans ce genre de match, le plus important, c'est de tout donner pour ne pas avoir de regrets à la fin. S'ils sont plus forts que nous, ils mériteront leur qualification. On ne va pas baisser les armes, on va jouer à fond et essayer d'atteindre les demi-finales en UEFA Champions League.
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Rome est ton premier club en dehors de ton club formateur, Lyon. Comment s'est déroulée la transition ?
Je suis resté 17 saisons à Lyon. J'y ai tout connu : pré-formation, formation, équipe première. J'ai été capitaine pendant cinq ans. Ce club m'a beaucoup donné. Mais aujourd'hui je suis dans un immense club qui est la Roma et qui m'a donné beaucoup de confiance, la possibilité de continuer à grandir. Aujourd'hui, je suis très content, très satisfait de tout ce qu'il s'est passé depuis mon arrivée. Même si une blessure m'a handicapé pendant deux mois.
J'ai trouvé des gens extraordinaires. Ils me permettent de m'épanouir, même si j'aimerais continuer à jouer un peu plus. Je connaissais les difficultés en arrivant ici : une nouvelle langue, une nouvelle culture. Mais je suis ravi d'être arrivé dans un très grand club. On est encore en lice en UEFA Champions League, on affronte Barcelone en quart de finale. Je suis ravi d'être là, ravi d'avoir fait ce choix.
Qu'est-ce qui t'a impressionné en arrivant en Italie et quelle est la différence entre le championnat italien et le championnat français, maintenant que tu connais bien les deux ?
Pour moi, ce sont deux championnats qui se ressemblent, même si le championnat italien est un championnat très tactique, où les équipes sont très préparées de ce point de vue. C'est ce qui m'a impressionné. C'est difficile de contourner les équipes que l'on rencontre chaque week-end. C'est vraiment sur ce point-là qu'il y a une vraie différence.
Qui ont été tes modèles lorsque tu as commencé à jouer au football ?
Quand j'ai commencé, tout petit, à sept ans – il y a toujours des joueurs dont on s'inspire – j'étais attaquant. Étant français, mon idole était Thierry Henry. C'était un joueur impressionnant en vitesse et en technique. Il a écrit l'histoire d'Arsenal. C'était mon choix. C'était lui que j'admirais.
Et aujourd'hui, à ton poste ?
Le joueur aujourd'hui à mon poste, c'est Sergio Busquets, que nous allons rencontrer bientôt avec Barcelone. Il ne sera pas sur le terrain car il est blessé, mais c'est le modèle à mon poste. Pour moi, c'est le plus fort. Il mélange la technique à l'intelligence de jeu. C'est lui qui organise et donne le tempo à son équipe.
Que penses-tu de la saison de ton club, la Roma, en UEFA Champions League ?
Nous sommes sortis d'un groupe très compliqué en terminant à la première place. C'était une poule énorme, la poule de la mort. On est sortis premiers. On a battu Chelsea à la maison. On a réussi à sortir victorieux de ce groupe. Forcément, cela nous a donné beaucoup de confiance. Ensuite, on a rencontré le Shakhtar et on l'a éliminé. Je pense que ça montre les grandes qualités qu'il y a dans ce groupe, la force de ce club. Sa capacité à se transcender dans les grands moments. Il y a aussi beaucoup d'expérience dans cette équipe. J'espère vraiment que ça va continuer.