Avec Mbappé-Cavani-Neymar, Paris favori de la #LdC?
jeudi 31 août 2017
Résumé de l'article
Débat – Avec l’arrivée de Kylian Mbappé, Paris dispose potentiellement d’une attaque exceptionnelle : Neymar-Cavani-Mbappé. Suffisant pour faire de Paris un favori de la Champions League ?
Contenu médias de l'article
Corps de l'article
Avec d'un côté le potentiel successeur de Messi et Ronaldo, au centre un chasseur de but à près de 50 réalisations par saison et sur l'autre aile l'un des plus grands talents du football mondial, Paris a peut-être enfin de qui faire vaciller les grands d'Europe... Ou pas.
Oui, Paris est favori !
1. Trois as pour passer un cap, Cavani immense buteur
À l’instar de la MSN qui n’est plus au Barça ou de la BBC au Real (pour les plus récents), Neymar, Cavani, Mbappé, c’est une triplette qui fait déjà rêver et qui devrait faire très mal avec l’Uruguayen en pointe, 49 buts la saison dernière avec Paris, Neymar, capitaine-star de la Seleçao, le joueur le plus cher de l’histoire et ancien membre de cette MSN catalane qui a brillé pendant trois ans et Kylian Mbappé, le grand espoir du football français qui a explosé la saison dernière avec Monaco et notamment en UEFA Champions League avec six buts à partir des huitièmes de finale, quand il a été titulaire.
2. Paris a aussi un milieu
Derrière les trois génies offensifs, le milieu de terrain parisien est très performant avec trois profils qui se complètent. Thiago Motta, l’expérimenté qui gratte les ballons et sait mettre le pied quand il faut, Marco Verratti, le phénomène italien qui sait tout faire, récupérer, relancer, servir ses attaquants dans de bonnes conditions, et le jeune Adrien Rabiot, formé au PSG, qui est devenu un maillon essentiel sortie après sortie et qui n’hésite jamais à se projeter vers l’avant.
3. Des adversaires affaiblis
Si Paris a réussi un mercato incroyable avec Neymar et Dani Alves, deux joueurs arrivés pour faire passer un cap au PSG en Europe, deux joueurs qui savent gagner des titres, et Mbappé, certains de ses rivaux se sont affaiblis cet été, à commencer par Monaco, pillé après sa demi-finale d’UEFA Champions League et son titre national (Mendy, Bakayoko, Mbappé, Germain, Bernardo Silva...).
Le Barça a donc perdu Neymar pour récupérer Dembélé qui va devoir vite prendre le relais de la star brésilienne, et la Juve a perdu la moitié de sa défense qui avait fait sa grande force en 2016/17 (Bonucci, Alves).
Non, Paris n'est pas favori
1. Et vous faites quoi du Real et de la Juve ?
Paris peut faire partie des favoris avec un tel recrutement mais la pression pour les joueurs d’Unai Emery sera énorme. Le club s’arrête en quarts (au maximum) ces cinq dernières saisons, un “échec” similaire cette saison serait encore mal vécu, notamment par les supporters du Parc qui rêvent déjà d’un dernier carré (au minimum) mais il ne faut pas croire que ce sera plus facile cette année parce que Neymar est là.
Le Real Madrid est quand même double tenant du titre, la Juventus reste sur deux finales en trois ans, le Barça peut toujours compter sur Messi, un match-winner à lui tout seul, et les Anglais, notamment les deux Manchester qui ont bien recruté, peuvent contrarier les ambitions parisiennes. Avec un mauvais tirage, attention...
2. Un attaque ne suffit pas
Si l’attaque et le milieu semblent assez fournis pour briller, la défense parisienne ne sera peut-être pas assez performante pour aller au bout en Coupe d’Europe. À gauche, Layvin Kurzawa n’a pas encore confirmé les espoirs placés en lui, il affiche toujours des lacunes sur le plan défensif en voulant trop prendre son couloir et Yuri Berchiche, recruté cet été à la Real Sociedad, n’a aucune expérience européenne. Dans l’axe, les deux Brésiliens Thiago Silva et Marquinhos en plus du jeune Presnel Kimpembe, ça manquera peut-être d’une rotation pour arriver au top en fin de saison.
3. D’autres ont attendu plus longtemps
Le projet parisien a pris un tournant cet été avec un gros recrutement mais il ne faut pas oublier que les Qataris sont arrivés il y a seulement six ans dans la capitale. Quand Chelsea a remporté l’UEFA Champions League en 2012, Roman Abramovitch avait commencé ses investissements depuis neuf ans. À Manchester City, racheté en 2008 par des financiers venus d’Abu Dhabi, le bilan est très maigre avec une demi-finale seulement, en 2015/16 perdue contre le Real Madrid.