Alves étudie CR7 "comme une obsession"
samedi 3 juin 2017
Résumé de l'article
Son amour pour le Barça, son arrivée en Europe, Pep Guardiola et bien sûr la Juventus et la finale de samedi... Le Brésilien Daniel Alves a pris la plume.
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Dani Alves du Barça à la Juventus, beaucoup ont tiqué il y a un an lorsque le Brésilien, joueur le plus titré d'Europe et meilleur passeur de Lionel Messi, a quitté la Catalogne.
Alves bientôt parmi les centenaires
Mais samedi, après avoir éliminé son ancien club en quart de finale, c'est lui qui va jouer la finale et va tenter de remporter un triplé historique Coppa Italia-Serie A-Champions League, à Cardiff, croisant à nouveau un joueur qu'il a affronté tant de fois en Liga.
"Obsession"
"Samedi, je vais avoir la chance de jouer pour une nouvelle UEFA Champions League face à un adversaire que je connais bien", a déclaré Alvés à "The Player's Tribune" (article en anglais). "Comme toujours, je vais étudier Cristiano comme une obsession. Comme toujours, j'aime regarder dans la glace avant le match et me jouer le même film dans mon esprit."
Ce film, c'est celui de la vie d'un gosse du nord de l'État de Bahia, qui a gravi tous les échelons. Dani savait à peine situer l'Espagne sur une carte avant d'arriver en Europe, confiant l'un de ses seuls mensonges depuis qu'il est footballeur : "À 18 ans, je joue pour Bahia dans le championnat brésilien quand un recruteur vient me voir et dit 'Séville souhaite te recruter'. Je dis 'Séville, génial !' Le recruteur dit 'Tu sais où c'est ?' Je dis 'Bien sûr que je sais où est Séville. Sev-iiiillaaaaa. J'adore'."
"Mais je n'ai pas la moindre idée de là où se trouve Séville, ça pourrait être sur la lune. Mais la façon dont il prononce le nom le rend important, donc je mens. Quelques jours plus tard, je commence à interroger les gens, et je découvre que Séville joue contre Barcelone et le Real Madrid. En portugais, on a une expression pour ce genre de moment. Je me dis 'Agora'. C'est comme 'Bang. C'est maintenant. On y est'."
Le Steve Jobs du foot
Autre moment croustillant, l'ancien Barcelonais ne tarit pas d'éloges envers Pep Guardiola, qui l'a eu sous ses ordres en Catalogne : "Si on définit le terme ordinateur, on pense à Steve Jobs. Si on définit le terme football, on pense à Pep. C'est un génie, un véritable génie. Pep avait le pouvoir de prédire exactement comment les choses allaient se passer dans un match."
Toutes les stats avant la finale
"Par exemple, lors du match gagné 5-0 face au Real Madrid en 2010, Pep nous a dit avant la rencontre : 'Aujourd'hui, vous allez jouer comme si le ballon était une boule de feu. Elle ne restera jamais dans vos pieds. Pas même une demi-seconde. Nous allons gagner facilement'."
Son amour du Barça, il ne l'a pas oublié cette saison, si ce n'est pendant les quarts de finale. "Il y a trois mois, quand Barcelone a réussi son incroyable 'remontada' face au Paris Saint-Germain en Champions League, j'ai suivi chaque instant depuis mon canapé", raconte le latéral de 34 ans.
On pourrait penser après avoir lu les journaux que j'espérais une défaite de mon ancien club. Mais quand mon frère Neymar a signé ce magnifique coup franc, j'ai sauté de mon canapé et crié sur la télévision. 'Vamoooooooos!' Et quand Sergi Roberto a réalisé un miracle à la 95e minute ? Comme n'importe quel fan du Barça au monde, j'étais complètement fou. Car la vérité, c'est que Barcelone coule encore dans mes veines."