Griezmann, prêt à remettre ça
dimanche 28 août 2016
Résumé de l'article
Finaliste des deux grandes compétitions européennes la saison dernière, Antoine Griezmann a envie, en 2016/17, de brandir un trophée continental.
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Cette fois, il n'aura pas le choix. C'est la saison d'après l'EURO en France, alors, sauf troisième en phase de groupes et réversion en UEFA Europa League, ce sera la Champions League ou rien. Après deux finales perdues contre le Real en 2014 et 2016, c'est peut-être l'année de l'Atlético.
- Phase de groupes, calendrier complet
- Tirage C1, réaction des médias
- Changements de format à partir de 2018
- Griezmann dans le top 6 !
"J'espère que ça va être notre année !", a déclaré le joueur au "Canal Football Club", le magazine dominical de la chaîne Canal Plus. "Nous avons groupe qui est compliqué (à découvrir ici). On va tout faire pour faire pareil que l'année dernière, et cette fois remporter le titre."
Griezmann est revenu aussi sur ses deux finales perdues, expliquant pourquoi il avait été plus déçu de perdre en Champions League qu'à l'EURO. "Avec l'Atlético, c'était ma première finale", a-t-il dit. "On a eu deux semaines pour la préparer. Pendant deux semaines, tu penses à brandir le trophée et être sur le terrain avec ta famille. On a pu penser à plein de choses. Au final, on s'incline aux penalties. Après, pour l'EURO, on a eu deux ou trois jours seulement pour préparer la finale. On n'a pas trop pensé à la possibilité de la victoire."
Perdant mais meilleur buteur de la compétition qu'il a disputée à domicile, Griezmann est devenu le sportif préféré des Français. "La popularité, cela me rend très heureux, très fier. Qui m'aurait dit cela quand j'avais 13 ans et que je faisais des tests un peu partout en France (sans être retenu) ? J'essaie de rester simple, de ne pas me prendre la tête, que ce soit sur en dehors ou sur le terrain."
Un leader ?
Dès lundi, l'ancien attaquant de la Real Sociedad, qui a dû s'exiler en Espagne pour réussir, retrouvera Clairefontaine pour préparer un match amical contre l'Espagne et le début des éliminatoires de la Coupe du Monde en Russie. Son pays espère voir un leader. Lui ne varie pas sur sa vision des choses : "Avant l'EURO, on me demandait déjà si je devais être le leader. Moi, j'ai de tout sur le terrain", dit-il. "C'est en faisant des bons matchs, en mettant des buts que tu peux te convertir en leader. Je donne le meilleur sur le terrain, et après ce sont les autres, à l'extérieur, qui décident et le coach aussi. Je ne me pose pas de questions, je ne me prends pas la tête. Je vis normalement et sur le terrain je prends du plaisir. J'espère juste que je vais continuer à bien jouer et à marquer."