Lisbonne, si près, si loin
lundi 23 mai 2016
Résumé de l'article
Le Real Madrid et l'Atlético ont apporté quelques retouches depuis la finale 2014, UEFA.com détaille les différences avant l'épilogue de Milan.
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Deux ans, ça ne paraît pas long mais pour le Real Madrid et l'Atlético, il y a eu des changements depuis la finale 2014 de Lisbonne, les deux équipes vont apparaître différentes le 28 mai à Milan.
Effectifs
Sur les 22 joueurs titulaires à Lisbonne, seulement 13 seront encore là sur la pelouse de San Siro. Sept au Real, dont les quatre buteurs de la finale – Sergio Ramos, Gareth Bale, Cristiano Ronaldo et Marcelo – six à l'Atlético. Dans la Maison Blanche, c'est le milieu de terrain qui a le plus bougé avec les prises de fonction de Toni Kroos et Casemiro à la place de Sami Khedira et Ángel Di María. Autre mouvement et pas des moindres, Keylor Navas a remplacé Iker Casillas dans les buts.
L'Atlético va arriver aussi avec une équipe remaniée mais, heureusement pour eux, toujours aussi performante. Il y a deux ans, Arda Turan n'avait pas joué cette finale alors que deux autres hommes-clés Diego Costa (sorti dès la 9e minute) et Filipe Luis (remplacé à dix minutes de la fin du temps réglementaire) avaient ressenti les efforts consentis une semaine avant pour conquérir le titre en Liga.
Cette saison, le Championnat d'Espagne s'est décidé deux semaines avant la finale de Champions League, les deux équipes vont avoir le temps de récupérer et de bien se préparer.
Entraîneurs
Carlo Ancelotti a mené le Real à sa Décima, grâce à un jeu efficace en contre symbolisé par Cristiano Ronaldo, Gareth Bale et Karim Benzema. Mais l'Italien s'est vu montrer la porte au terme de la saison 2014/15 après un exercice sans le moindre trophée. Rafael Benítez a débuté sur le banc cette saison, il n'est resté que sept mois et a été remplacé par Zinédine Zidane.
Au contraire, l'Atlético est un modèle de stabilité avec Diego Simeone à la tête des Rouge et Blanc depuis 2011. Son état d'esprit conquérant et sa philosophie du "match après match" ont permis à son équipe de figurer parmi les meilleures d'Europe.
Tactiques
La solidité défensive, le leitmotiv de Simeone. Comme en 2014, c'est très solide derrière, les Colchoneros ne craquent pas sous la pression et sont terriblement efficaces en contre, le Bayern peut en témoigner. Antoine Griezmann, Yannick Carrasco et Fernando Torres apportent des choses différentes par rapport à Diego Costa, David Villa et Raúl García, mais l'idée reste la même.
Pareil au Real, Zidane n'a pas bouleversé le système qui cherche à contrôler le rythme du match et à profiter des mouvements de la BBC. Luka Modrić tire toujours les ficelles au milieu mais la présence de Kroos apporte plus de confort et de conservation du ballon.