Ramos évoque Zidane, Ronaldo et 2014
mercredi 25 mai 2016
Résumé de l'article
Sergio Ramos, devenu capitaine du Real après le départ d'Iker Casillas, parle de son coach et de son illustre coéquipier, avant de rencontrer l'Atlético.
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Le parcours jusqu'à Milan…
Nous méritons notre place en finale. Ça n'a pas été simple, cependant. Après nous être qualifiés dans un groupe où nous avons rencontré de grandes équipes comme Paris, nous avons connu un mauvais quart de finale aller à l'extérieur à Wolfsburg, mais nous avons été enthousiasmés par notre retour à domicile.
Après cela, nous avons réussi à éliminer une équipe de premier plan comme Manchester City, en demi-finales. Nous sommes heureux que notre travail de tous les instants, malgré des hauts débats, ait été récompensé. Nous allons jouer la finale à Milan contre un autre grand adversaire, l'Atlético de Madrid. C'est très gratifiant.
Un adversaire bien connu….
Nous connaissons très bien l'Atlético. Lui aussi a mérité de se retrouver en finale. Nous nous attendons à un match dur, avec une vraie intensité. On devra être totalement concentrés. Nous savons que les finales se jouent sur des détails et que c'est l'équipe qui commettra le moins d'erreurs qui l'emportera.
Nous devons faire preuve d'humilité, travailler dur et faire beaucoup d'efforts. C'est ce qui nous a permis d'arriver aussi loin. Il va falloir puiser dans nos ressources. Si nous y parvenons, alors nous aurons fait un grand pas dans la bonne direction.
Son égalisation à la dernière minute en 2014, en finale contre l'Atlético…
Mon grand-père et mon père m'ont toujours dit que tant qu'il reste une seconde à jouer, il reste de l'espoir. Il faut garder cette attitude. Elle est le symbole de notre club tout au long de son histoire.
C'est pour cela que j'ai réussi à vivre l'un des plus beaux moments de ma vie, et à brandir finalement ce trophée. J'ai remporté la Coupe du monde et deux fois le Championnat d'Europe, mais il me manquait ce titre. L'UEFA Champions League me devait quelque chose, et j'ai finalement été récompensé.
Zinédine Zidane...
J'ai toujours eu des mots positifs envers Zizou. Non seulement pour son passé de joueur, mais aussi pour son attitude d'entraîneur. Il n'a pas beaucoup d'expérience, c'est vrai, mais il a donné un coup de pouce à l'équipe à un moment important.
Il s'est énormément impliqué. Le grand joueur qu'il était est encore présent derrière l'entraîneur. On essaie de mettre en place les idées qu'il nous offre avec sa vision de joueur, et il est en train de devenir un véritable entraîneur. Il arrive à tirer le meilleur de chaque joueur à une étape cruciale de la saison.
Cristiano Ronaldo ...
Il est difficile d'imaginer le Real Madrid sans Cristiano Ronaldo. Il nous assure au moins 50 buts par saison. C'est très difficile de rester au niveau où il se trouve pendant de nombreuses années, comme lui.
Le capitanat après le départ d'Iker Casillas…
Si vous voulez donner l'exemple, il faut être performant, travailler dur et tout donner ; montrer aux plus jeunes ce que vous pouvez exiger de leur part. Je suis très heureux d'avoir eu la chance d'être capitaine de cette équipe. J'espère que nous allons pouvoir maintenant réussir une grande performance le jour de la finale.