Benfica, message reçu
mercredi 9 mars 2016
Résumé de l'article
Un Benfica décimé par les blessures a envoyé un message fort au reste de l'Europe en sortant le Zenit, selon Andreas Samaris, défenseur de secours.
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Privé de cinq défenseurs titulaires et de son gardien n°1, Rui Vitória n'avait pas la chance de son côté avant ce déplacement en Russie.
Mais le Portugais a su réagir en déployant Andreas Samaris au poste de défenseur central, l'international grec se montrant intraitable à Saint-Pétersbourg pour permettre aux Aigles d'atteindre les quarts de finale de l'UEFA Champions Leauge.
Dur de croire donc que le joueur de 26 ans n'avait jamais occupé ce poste en match officiel avant ce soir. "Parfois, je joue défenseur central à l'entraînement, mais ça n'a rien à voir avec les conditions d'un match officiel, surtout quand ce match est en phase à élimination directe de l'UEFA Champions League."
Samaris l'affirme, Benfica a démontré durant la première période son désir de "battre le Zenit", même si un 0-0 aurait qualifié les Lisboètes après la victoire 1-0 au match aller. Mais les 45 minutes suivantes allaient s'avérer plus compliquées, les Russes poussant après un but qui tardait à venir.
"Je me sentais bien, à l'aise. Le plus important est bien sûr cette victoire", ajoutait Samaris. "Je ne voulais pas prendre de but. Mais on a gagné, alors ce n'est pas très grave."
Samaris, milieu de terrain axial de métier, a montré son superbe sens tactique au cours d'une éprouvante partie dans le froid russe. Il a également su jouer le rôle de mentor auprès d'une jeune arrière-garde composée notamment de Victor Lindelöf, 21 ans, à ses côtés dans l'axe et Ederson, premier match en C1, dans les buts.
"On est tous prêt à jouer pour le club, peu importe le poste. Nos joueurs ont envoyé un message fort au reste de l'Europe. Nous avons prouvé que nous sommes prêts à aider notre équipe peu importe où nous sommes alignés sur le terrain"