Coman, l'irrésistible ascension
vendredi 25 décembre 2015
Résumé de l'article
Kingsley Coman s'est révélé cet automne depuis son arrivée au Bayern Munich. Philip Röber nous raconte son ascension vue de l'autre côté du Rhin.
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À l'annonce de son prêt chez le n°1 allemand, Coman était considéré comme un espoir qui n'avait pu confirmer ni à Paris, ni à la Juventus. Aujourd'hui, le regard que porte l'Allemagne sur lui a changé.
Le coach Josep Guardiola en a d'entrée fait un joker. Les absences de Mario Götze, Arjen Robben et Franck Ribéry lui ont soudainement donné l'occasion de prouver. Il ne s'en est pas privé. Dès la 4e journée de Bundesliga, pour ses débuts, il semblait déjà faire partie des meubles. Après quelques semaines, on n'attend plus qu'une chose : la levée de son option d'achat.
Coman a parfois déclaré qu'il souhaitait devenir "un grand joueur comme Ribéry". Son ascension météorique est à la mesure de celle de Kaiser Franck et ses débordements suivis de centre en retrait rappellent son compatriote. En dehors du terrain, en revanche, les deux animaux sont très différent. Coman est effacé, presque timide, quand Ribéry enchaîne les vannes et les blagues de potache.
En tout cas, Joachim Löw, le sélectionneur de l'Allemagne, aimerait avoir Coman dans son équipe : "C'est un joueur difficile à prendre en raison de sa vitesse. Il est capable de faire des différences des deux côtés".
Coman a déjà joué, en une demi-saison, plus de matches que toute la saison dernière. Le défi pour lui sera maintenant de rester à ce niveau. Mais il peut être optimiste. Face a des équipes regroupées en défense, il sait que Guardiola a confiance en sa vitesse.
Le retour de Ribéry ne doit pas lui faire peur. Beaucoup ici attendent de les voir évoluer ensemble et, même si le second a annoncé sa retraite internationale, Didier Deschamps, le coach des Bleus, devrait suivre cela avec attention.
Coman en tweets