Mourinho et l'UEFA Champions League
jeudi 15 octobre 2015
Résumé de l'article
José Mourinho évoque sur UEFA.com plusieurs de ses grands souvenirs en UEFA Champions League, qu'il espère remporter avec Chelsea.
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Si la saison actuelle n'a pas démarré sous les meilleurs auspices pour José Mourinho, rien ne dit qu'elle ne sera pas historique pour le manager de Chelsea. Le "Special One" deviendrait le premier technicien à remporter la compétition à la tête de trois clubs différents en cas de succès à Milan, le 28 mai prochain. Il évoque ses souvenirs en UEFA Champions League pour UEFA.com.
Son sacre en 2004 avec Porto...
Tout était parfait. Monaco a mieux débuté le match que nous mais, au bout de dix-douze minutes, on a complètement pris les commandes. C'était un moment inoubliable pour nous. Dommage que cette équipe ne soit pas restée ensemble plus longtemps, j'ignore jusqu'où elle aurait pu aller. Mais je suis parti, tout comme Deco, [Paulo] Ferreira, [Ricardo] Carvalho, [Nuno] Valente et Costinha – tout le monde a quitté le club, mais l'histoire reste gravée à jamais.
Son titre en 2010 avec l'Inter Milan...
Les supporters de l'[Inter] sont uniques. Le président l'est encore plus. C'était une vraie famille et, cette saison-là, on a tout fait, tout gagné.
Contre le Bayern, la plupart de mes joueurs ont joué le match de leur vie. C'était la dernière chance pour [Javier] Zanetti, [Marco] Materazzi, [Iván] Córdoba, [Cristian] Chivu et Maicon de gagner ce trophée. C'est notre état d'esprit qui a fait la différence. On n'a pas joué à onze, mais à plusieurs milliers car l'Inter attendait ce moment depuis vraiment très longtemps. C'était la plus belle façon pour moi de quitter ce club. Un club que j'adore.
La barrière des demi-finales avec le Real Madrid...
Quand je suis arrivé au Real Madrid, le club n'avait plus atteint les quarts de finale depuis presque une décennie et, quand on a su que Lyon serait notre adversaire en huitièmes, tout le monde était en panique. On a passé ce cap et tout a changé au club, à commencer par les joueurs. On a commencé à penser qu'on pouvait aller au bout. Malheureusement, trois ans de suite, on a atteint le dernier carré sans réussir à se hisser en finale, pour diverses raisons.
La demi la plus rageante reste celle perdue aux tirs au but [face au Bayern]. C'était une grosse déception, mais c'est bien car le club a mérité son titre en 2014.
Les chances de Chelsea...
Je dispose d'un très bon groupe, nous avons de très bonnes relations. Je crois qu'il faut toujours y aller étape par étape, la phase de groupes étant la première. Terminons déjà dans les deux premiers pour poursuivre notre route. À partir des huitièmes, tout devient imprévisible et chaque détail compte. Il n'y aura qu'un seul vainqueur et deux finalistes. Mais c'est la réalité car cette compétition est la plus prestigieuse au monde.
La possibilité de devenir le premier à gagner l'UEFA Champions League avec trois clubs différents...
Ce n'est pas mon objectif – mon objectif, c'est d'en gagner une troisième, pas d'établir un record. Si un autre y arrive avant moi, ou si un autre remporte la compétition avec quatre ou cinq clubs, grand bien lui fasse. Moi, je vise simplement la victoire avec le club que je dirige.
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