Présentation : les matches de mercredi

FC Bruges (1-3) Manchester United

• Bruges est invaincu en 10 matches européens à domicile, tandis que United a perdu ses deux derniers déplacements européens par deux buts d'écart.

Michel Preud'homme, entraîneur de Bruges
(Les miracles) arrivent parfois, mais ce serait un miracle formidable, au vu de la situation. Ils ont deux buts d'avance et c'est une équipe très professionnelle qui peut décider du sort d'un match sur une action. Nous avons quelques problèmes d'infirmerie : déjà ceux qui étaient forfaits à l'aller, et maintenant Timmy Simons et Brandon Mechele aussi : ça fait beaucoup. Mais nous devons faire notre job, y croire et tout tenter, car dans le sport, ça joue un rôle majeur.

Louis van Gaal, manager de Manchester United
Je ne pense pas que mes joueurs fassent un complexe de supériorité. Notre préparation pour ce match retour a été la même que pour le premier match et je ne pense pas que notre adversaire commence le match différemment par rapport à la semaine dernière. Le but de Fellaini en fin de match a été très important, parce que maintenant nous pouvons débuter la rencontre avec davantage de marge, et comme vous le savez, il ne sert à rien d'anticiper.

Bayer Leverkusen (0-1) Lazio

• Leverkusen est privé de Charles Aránguiz (tendon d'Achille), la Lazio devra faire sans Federico Marchetti, Miroslav Klose, Filip Djordjević et Lucas Biglia.

Roger Schmidt, entraîneur de Leverkusen
Dans les matches aller-retour, le score de l'aller influence toujours la tactique de votre adversaire. Ce n'est pas dramatique d'avoir perdu à l'aller. La Lazio est très rapide en contre grâce à ses joueurs véloces. Ils vont essayer de jouer sur leurs forces, mais nous sommes optimistes : si nous utilisons nos atouts, nous approcherons du chemin du succès.

Stefano Pioli, entraîneur de la Lazio
On n'est pas encore en phase de groupes. D'un côté, il faudra être concentrés mais, de l'autre, il faudra aussi jouer notre jeu. Mes joueurs doivent évoluer en confiance. Il faut conserver notre état d'esprit pendant encore 90 minutes. Je tiens à tirer mon chapeau à nos 2 000 supporters qui vont faire le déplacement depuis Rome. Ils vont nous rendre plus forts, même si on sait que les supporters seuls n'ont pas le pouvoir de nous qualifier - ce sera à nous de le faire.

CSKA Moskva (1-2) Sporting CP

•  Le CSKA n'a plus gagné à domicile depuis six matches européens, mais le Sporting sera privé de son latéral gauche Jefferson (cuisse).
  

Leonid Slutski, entraîneur du CSKA
Nous aurons un avantage physique sur le Sporting, car nous avons disputé plus de matches qu'eux cette saison. Ça n'a pas été le cas la semaine dernière, mais je pense que ça fera la différence au retour. Le Sporting est une bonne équipe, mais il nous suffit de marquer un but pour tout changer.

Jorge Jesus, entraîneur du Sporting
On a l'avantage après notre succès 2-1 de l'aller mais, si le CSKA marque, ce ne sera plus le cas. Les deux équipes ont les mêmes chances [de qualification]. Elles ont toutes les deux joué en championnat depuis le match aller et, physiquement, on a rattrapé notre retard sur nos adversaires. Le CSKA ne se résume pas à [Seydou] Doumbia – ils ont aussi [Ahmed] Musa et [Zoran] Tošić. Ils vont attaquer et nous allons essayer d'en faire autant.

Partizan (0-1) BATE Borisov

• Marko Jevtović, le milieu de terrain du Partizan, est suspendu suite à son exclusion au match aller.

Zoran Milinković, entraîneur du Partizan
Pour nous, le plus important, c'est que tous nos joueurs soient disponibles pour ce match. À part bien sûr Jeftović, qui est suspendu. Les souvenirs de notre match contre le Steaua sont encore frais [une victoire 4-2, au 3e tour retour] : elle occupe une place spéciale dans notre cœur et nous voulons répéter ce résultat demain.

 Aleksandr Ermakovich, entraîneur du BATE
1-0, Ce n'est pas un très gros avantage. Un tout petit détail pourrait inverser le rapport de force et décider du résultat. Les deux équipes vont être offensives demain et on va voir ce qu'il va se passer.

APOEL (0-1) Astana

• Astana pourrait devenir le premier club kazakh en phase de groupes, d'autant que la dernière victoire européenne de l'APOEL à domicile remontre aux barrages de la saison dernière.

Domingos Paciência, entraîneur de l'APOEL
Tout le monde à l'APOEL, des supporters aux joueurs, veut participer à la Champions League. On connaît le style de jeu d'Astana à l'extérieur. On s'est préparés en conséquence, mais on devra faire mieux qu'à l'aller si on veut passer. Notre premier quart d'heure au Kazakhstan était mauvais, mais on a ensuite su rectifier le tir. Notre seul absent est (George) Efrem.

Stanimir Stoilov, entraîneur d'Astana
S'il le faut, nous jouerons tout pour la défense ou tout pour l'attaque pendant 90 minutes. Je suis au courant du soutien dont bénéficie l'APOEL devant ses supporters. Ils lui apportent une force et une motivation supplémentaires, mais mes joueurs doivent eux aussi apprécier le moment. C'est l'équipe la plus disciplinée qui l'emportera, même si je pense que l'APOEL part favori.