Deila de l'enfer au paradis
lundi 17 août 2015
Résumé de l'article
Après un automne catastrophique et un doublé coupe-championnat avec le Celtic, Ronny Deila vise une place en UEFA Champions League.
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Invité à résumer sa première saison à la tête du Celtic, Ronny Deila a déclaré qu'elle avait oscillé entre "l'enfer et le paradis". Avec, tout de même, un 7e ciel atteint sous forme d'un doublé coupe-championniat. Mais l'entraîneur de 39 ans retiendra surtout six premiers mois "très compliqués" à Glasgow.
Il faut dire que succéder à Neil Lennon, héros de la victoire des Hoops en UEFA Champions League face au tout-puissant Barcelone en 2012, s'annonçait d'emblée délicat, surtout pour un entraîneur au palmarès plutôt léger.
Deila connaissait son baptême du feu dès son arrivée, en tour qualificatif de l'UEFA Champions League. La cuisante défaite 6-1 (au tot.) face au Legia Warszawa au troisième tour qualificatif était soulagée par une qualification sur tapis vert pour les barrages, face à Maribor. Le Celtic n'en profitait pas, s'inclinant à nouveau contre la formation slovène. Les Écossais étaient reversés en UEFA Europa League.
Un mauvais départ en Europe comme en championnat, où le Celtic laissait filer 15 points avant Noël et, comble de l'horreur, se faisait surprendre par le promu de l'Hamilton Academical chez lui, première victoire à Celtic Park en 76 ans ! Un moment difficile à passer pour le Norvégien, mais son jeu à base de pressing et de transmissions rapides finissait par emporter l'adhésion des joueurs et des supporters, surtout après une victoire 2-1 contre un autre prétendant au titre, Aberdeen, début novembre.
Ce match marquait un tournant pour Deila. Le Celtic finissait en roue libre jusqu'à son quatrième titre consécutif, 17 points devant les Dons. En Europe, les Hoops chutaient en 16es de l'UEFA Europa League face à l'Internazionale Milano. Mais le graal pour tout entraîneur du Celtic qui se respecte reste la phase de groupes de l'UEFA Champions League.
Ironie de l'histoire, c'est un compatriote, le Norvégien Åge Hareide, qui se tient en travers de sa route, alors que le Celtic se prépare à l'affrontement mercredi face aux champions suédois de Malmö en barrages aller. Malgré ses débuts difficiles, Deila reste optimisite : son rêve est de "continuer à gagner, gagner, et encore gagner, pour jouer la Champions League et rendre le peuple écossais fier du Celtic".