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Wenger sur Arsenal, Henry et Monaco

À l'occasion du choc entre l'Arsenal FC et l'AS Monaco FC, Arsène Wenger revient sur les deux clubs auprès desquels il a passé 25 ans.

Arsène Wenger revient à Monaco après la défaite 3-1 à Londres
Arsène Wenger revient à Monaco après la défaite 3-1 à Londres ©AFP/Getty Images

Avant le choc entre l'Arsenal FC et l'AS Monaco FC, mercredi, en 8es de finale aller de l'UEFA Champions League, Arsène Wenger revient sur les deux clubs auprès desquels il a passé un quart de siècle.

UEFA.com : Qu'avez-vous ressenti quand Monaco a été tiré du chapeau ?

Arsène Wenger : Pour être honnête, j'ai été surpris, parce que j'attendais à ce que l'on tire l'équipe la plus prestigieuse en lice, comme ça a été le cas ces cinq-six dernières années. C'est aussi une coïncidence étrange, parce que ces deux clubs représentent 25 années de ma vie. J'ai eu un petit choc émotionnel.

UEFA.com : Tout le monde connaît les capacités offensives d'Arsenal, mais Monaco n'a encaissé qu'un but en phase de groupes. Comment voyez-vous le match aller à Londres ?

Wenger : Quand on joue le premier match à la maison, on a envie de marquer, mais on sait aussi que le moindre but encaissé peut-être fatal. Il faut trouver le bon équilibre entre une attaque libérée et une défense prudente. On a de l'expérience dans cette compétition, c'est l'occasion de le montrer.

UFEA.com : À Monaco, vous avez donné la place aux jeunes joueurs en prônant un football plaisant. Vous faites la même chose à Arsenal. Êtes-vous fier d'avoir imprimé votre marque dans ces deux clubs ?

Revivez la conférence de presse d'Arsène Wenger

Wenger : Je suis très fier d'y être parvenu, parce que j'ai la chance de faire un métier où je peux influencer la vie d'autres personnes de manière positive. Ce qui est étrange pour moi, c'est que des joueurs dont j'ai lancé la carrière, comme (Lilian) Thuram, (Emmanuel) Petit, ont déjà terminé leur carrière de joueur. On est toujours heureux quand ils réussissent un parcours aussi fantastique. Aider les joueurs à accomplir quelque chose dans leur vie procure un sentiment très gratifiant.

UEFA.com : Revenons sur vos aventures avec Monaco. Que ressentez-vous à l'évocation de la finale de la Coupe européenne des vainqueurs de coupe 1992 contre le Werder ?

Wenger : De la tristesse. La veille, en France, il y a eu un terrible drame à Bastia (18 personnes sont mortes lors de l'effondrement d'une tribune à Furiani) et personne n'a pu dormir. Nous n'avons pas pu nous préparer correctement pour le match. C'était un peu la même chose en finale 2006 de Champions League, parce que nous n'avions perdu qu'un seul match de toute la saison : la finale.

Mais quand je suis arrivé à Monaco, le club n'avait jamais passé le premier tour. Le fait que nous ayons disputé cette finale, mais aussi une demi-finale de Champions League sans oublier nos beaux parcours en Coupe UEFA, c'était une sacrée réussite. Monaco a aussi atteint la finale de Champions League après mon départ.

Avec Thierry Henry après la finale 2006
Avec Thierry Henry après la finale 2006©AFP/Getty Images

UEFA.com : S'il y a bien un homme indissociable d'Arsenal et de Monaco, c'est Thierry Henry. Qu'avait-il de si particulier lorsqu'il était adolescent en France ?

Wenger : Il avait des qualités techniques exceptionnelles, une bonne compréhension du jeu et c'était un super athlète. Avec sa vitesse et sa puissance, il était effrayant. Il avait tout. À 17 ans, je l'ai titularisé pour la première fois et j'ai vu qu'il était différent. Il est devenu champion du monde à 19 ans et a connu une carrière épatante, même s'il a traversé une période difficile lors de son passage en Italie. Quand il est venu à Arsenal, à 21 ans, il est rapidement devenu la superstar qu'il méritait d'être.

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