Liverpool, la preuve par 8
jeudi 12 février 2015
Résumé de l'article
Liverpool FC 8-0 Beşiktaş JK
Le vice-champion laisse la dernière place du Groupe A à son adversaire avec une victoire record.
Contenu médias de l'article
Corps de l'article
Le Liverpool FC s'est relancé dans la course à la qualification pour les 8es de finale de l'UEFA Champions League en prenant une large revanche sur le Beşiktaş JK.
Les Turcs avaient créé la surprise, au stade Inönü, il y a deux semaines (2-1). Ils entrent dans le livre des records de la Champions League en devenant l'équipe ayant encaissé la plus lourde défaite de l'histoire de la compétition. Les 7-0 de la Juventus, en décembre 2003 contre l'Olympiacos CFP, et de l'Arsenal FC, le 23 octobre dernier face au SK Slavia Praha, sont effacés.
Liverpool était dit-on sous pression au coup d'envoi, après une série de matches sans éclat. Cette menace, les Reds tentaient de l'écarter, de l'exorciser dès le début de la rencontre. Poussés par le Kop, les coéquipiers de Steven Gerrard n'avaient qu'une seule cible pour leurs attaques : les quelque 2m de Peter Crouch, titularisé pour la première fois en Champions League depuis août, face au Toulouse FC.
La première grosse occasion était pourtant pour Yossi Benayoun dont la reprise heurtait le poteau gauche de Hakan Arıkan (13e). Ce n'était que reculer pour mieux sauter pour Crouch qui ouvrait le score quasiment en solo. L'attaquant recevait une passe d'Andriy Voronin dans l'axe, devant la surface. Il perdait le ballon mais l'arrachait des pieds d'Edouard Cissé, sprintait vers Arıkan au mépris de la défense adverse et battait le remplaçant de Rüştü Reçber en deux temps (1-0, 19e).
Les Turcs continuaient de peiner pour dépasser la ligne médiane. La tête de John Arne Riise aurait, elle, dépassé la ligne de but sans le dégagement salvateur du capitaine İbrahim Üzülmez (22e). Les finalistes 2007 sentaient que le fer était chaud et que c'était le moment de battre Beşiktaş. Sur une touche surpuissante de Riise, Voronin s'échappait côté gauche avant de centrer pour Benayoun : contrôle et frappe croisée en pleine course du gauche. Le break était fait (2-0, 32e).
Les choses ne s'amélioraient pas pour les joueurs d'Ertuğrul Sağlam en seconde période. A la 53e minute, Riise frappait de l'intérieur de la surface. Arıkan parait mais le ballon retombait sur Benayoun qui le poussait dans le but du plat du pied (3-0). Le milieu de terrain israélien complétait un triplé, trois minutes plus tard dans un scénario similaire : cette fois, la frappe était de Steven Gerrard sur un coup franc à ras de terre. Arıkan repoussait encore dans la course de Benayoun (4-0).
Les Merseysiders auraient alors pu se contenter de lever le pied, de gérer le score. Mais cette première victoire à domicile depuis deux mois devait être le plus large possible. Pour se rassurer et pour délivrer un signal au FC Porto et à l'Olympique de Marseille, qui mènent le groupe. Steven Gerrard se chargeait d'arrondir le score avant de sortir. Avec une fois encore Voronin en passeur, le milieu international anglais marquait le 5e but sur un rush conclu par une frappe contrée dans son propre but de Lamine Diatta (5-0, 69e).
Tandis que Beşiktaş n'a mathématiquement plus son destin entre ses pieds, il devra s'imposer face à Marseille, le 28 novembre, pour espérer jouer les 16es de finale de la Coupe UEFA. Liverpool jouera probablement sa qualification en 8es, le même soir contre Porto. Les Reds arriveront relancés.