Courtois se confie avant Paris

Avant Chelsea FC - Paris Saint-Germain, en 8es de finale de l'UEFA Champions League, Thibaut Courtois parle de sa faim de C1, de Petr Čech, et du calme qu'il dégage sur le terrain.

UEFA.com : Avec le Club Atlético de Madrid, vous avez manqué la victoire finale de peu. Cela vous motive-t-il davantage ?

Thibaut Courtois : Oui, bien sûr. Quand vous passez si près, vous avez encore plus envie de gagner, car c'est comme si vous aviez un peu goûté à la victoire. Nous y étions presque, cela me motive encore plus. Et la prochaine fois, s'il y en a une, si je gagne, je savourerai encore plus.

UEFA.com : Quand vous étiez à l'Atlético, vous avez affronté José Mourinho à plusieurs reprises. Que pensiez-vous de lui en tant qu'entraîneur, à l'époque ?

Courtois : C'est un coach uqi en veut, un fin tacticien, il sait nous motiver. À Madrid, c'était dur de gagner contre lui. Nous ne l'avons fait qu'en finale de coupe, et, l'an dernier, à Stamford Bridge, nous avons éprouvé d'énormes difficultés. Je constate l'ampleur de ses qualités encore plus aujourd'hui.

UEFA.com : Son approche est-elle similaire à celle de Diego Simeone ?

Courtois : Tactiquement parlant, ils se rejoignent parfois. Et ils ont du caractère. Malgré tout, ils sont différents.

Courtois avait sorti Chelsea en demi-finale, l'an dernier©AFP/Getty Images

UEFA.com : Lors de votre arrivée, vous avez déclaré que c'était un rêve de jouer avec Petr Čech. En quoi sa présence au quotidien, à l'entraînement, vous fait progresser ?

Courtois : Au-delà de sa présence, c'est plus l'intensité et le niveau de son entraînement qui font que je progresse car, s'il réussit un arrêt, je fais tout pour le surpasser. Nous maintenons la pression 'lun sur l'autre, et cette émulation nous fait progresser. Il est au top depuis des années, il connait surement plus de choses que moi concernant le championnat. Vous écoutez, vous apprenez.

UEFA.com : Quand vous jouez, vous paraissez très calme. Est-ce naturel, ou bien est-ce un point que vous travaillez ?

Courtois : Non, je suis comme moi. J'ai joué mon premier match pro avec Genk, à seulement 16 ans. L'entraîneur s'était fait renvoyer la semaine précédente, et j'avais la pression, car, si j'avais fait un mauvais match, je serais peut-être resté encore deux ou trois ans sans jouer. Mais j'ai bien joué, et c'était le départ de ma carrière.

Courtois n'a encaissé qu'un but en trois titularisations en phase de groupes©AFP/Getty Images

UEFA.com : Le Paris Saint-Germain, c'est pour la semaine prochaine. Que faudra-t-il faire pour passer ?

Courtois : Il faudra faire un match parfait ! En quarts de finale, l'an passé, Chelsea a eu deux matches difficiles. Je m'attends donc à un gros match. C'est peut-être le tirage le plus difficile pour nous, car, malgré la qualité de notre équipe, il faudra sortir une grosse performance. Ce sera compliqué. Ils ont une grosse équipe et, même s'ils sont dans le "dur" en ce moment, on voit qu'ils reviennent bien au fil des matches. Ce sera dur.

UEFA.com : Chelsea peut-il remporter la compétition ?

Courtois : Vu la qualité de notre effectif, nous sommes favoris. Mais, au vu des équipes encore en lice, il y a beaucoup de favoris : le Real Madrid, Barcelone, le Bayern Munich. Il reste beaucoup d'équipes capables de gagner la Champions League. Mais nous avons un groupe très solide, nous sommes favoris.