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Drogba, l'heure des retrouvailles

Le retour d'un joueur dans l'antre de son ancien club est toujours un moment fort. C'est ce que va vivre Drogba à Stamford Bridge.

Drogba, l'heure des retrouvailles
Drogba, l'heure des retrouvailles ©UEFA.com

Le retour d'un joueur dans l'antre de son ancien club est toujours un moment particulier. À plus forte raison dans le cas de Didier Drogba, qui rejouera mardi pour la première fois contre le Chelsea FC depuis son départ au lendemain du titre de champion d'Europe en 2012.

L'attaquant ivoirien de 35 ans, auteur de 157 buts sous la bannière des Blues, s'est livré au micro d'UEFA.com.

UEFA.com : Quelle a été votre réaction quand vous avez su que Galatasaray allait jouer à Stamford Bridge ?

Didier Drogba : J'ai eu des sentiments contrastés. Au début j'étais content de rejouer contre mon ancien club et de revoir mes amis. En même temps, c'est un moment très spécial car je ne sais pas vraiment ce que je vais ressentir au moment où je vais entrer sur le le terrain. Vous savez que j'ai passé huit saisons à Chelsea, alors je ne sais vraiment pas. J'appréhende un peu ce moment.

©Getty Images

UEFA.com: Cela risque de vous faire bizarre d'entrée sur la pelouse de Stamford Bridge en portant les couleurs des visiteurs ?

Drogba : J'espère que Galatasaray va se qualifier. Ce sera difficile mais pour ce qui est de l'accueil de Stamford bridge, je dois dire que je m'attends à être plutôt bien reçu, car il existe un lien très spécial entre les fans de Chelsea et moi. Ça va être génial de les revoir, je suis impatient.

UEFA.com: Pour avoir le droit de défier Chelsea, vous avez dû éliminer la Juventus au cours d'un match qui s'est déroulé sur deux jours ....

Drogba : On ne savait pas que les conditions météo allaient changer le cours de la de la partie. J'ai déjà dit que le terrain n'était pas en bon état, mais c'était le cas pour les deux équipes. Nous avons eu une occasion et nous l'avons mise au fond. C'est aussi simple que cela.

Lors du premier match ce n'était même plus de la neige cette de la grêle. Des gros morceaux de glace nous tombaient en pleine figure. Au bout de cinq minutes de jeu on ne pouvait même plus voir le ballon et ça devenait dangereux, car il il fallait jouer les yeux fermés pour ne pas risquer de prendre de la grêle dans les yeux ou dans la bouche juste en voulant respirer. J'ai échangé quelques mots avec l'arbitre en compagnie de Gianluigi Buffon, nous avons expliqué à l'arbitre qu'il était difficile de continuer à jouer dans ces conditions.

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