Klopp : "Quel soulagement !"

Les réactions des entraîneurs, Jürgen Klopp et José Anigo, après la courte victoire du Borussia Dortmund sur la pelouse de l'Olympique de Marseille, dans la 6e et dernière journée de la phase de groupes de l'UEFA Champions League. Une victoire qui qualifie les Allemands.

José Anigo, entraîneur en intérim de Marseille
Ce match a été à l’image de notre compétition je crois, on a parfois eu de la malchance, parfois fait de mauvais matches mais ce qui change, ce soir par rapport aux autres matches, c’est l’état d’esprit que les joueurs. C’est bien d’eux dont il s’agit. Quand ils décident, comme ce soir, de tout donner, c’est un autre match. On est lucides, on sait qu’à 11, c’était déjà difficile contre le vice-champion d’Europe. À dix, cela devenait très compliqué mais il n’y a pas rougir, ce soir, de cette défaite parce qu’on a vraiment tout donné.

Cet état d’esprit, c’est l’image que l’on veut donner de notre club, et de notre ville et je crois que les joueurs, ce soir, en compris que dans ce cas, quand on joue pour Marseille, on doit mettre certaines valeurs. On a subi dans le jeu, mais dans l’état d’esprit, dans la combativité, je n’ai rien à reprocher aux joueurs, au contraire de ce qu’ils ont montré ces derniers temps.

Il y a du plaisir à préparer ce genre de match, à être en compétition, du plaisir à parler avec les joueurs. On voulait jouer un petit tour sympa à Dortmund. On ne voulait pas sortir de la compétition avec zéro point. Mais avec cet état d’esprit là, dans les autres rencontres, on aurait certainement chipé des points à d’autres équipes.

Jürgen Klopp, entraîneur de Dortmund
En gros, nous avons fait les choses bien ce soir, même si au final tout était loin d'être parfait. C'est incroyable combien d'occasions nous avons eu face à un adversaire très regroupé derrière qui défendait avec passion. Mais c'est encore plus incroyable d'avoir réussi à manquer ces occasions. Nous avons manqué deux ou trois immanquables. Au final, il nous a fallu une frappe écrasée de Kevin Grosskreutz – mais quel soulagement !

Nous avons eu beaucoup de problèmes avant cette rencontre, qui était très compliquée. Marseille s'est battu pour sa fierté. Nous avons fini par trouver la faille. Bien sûr nous y croyions toujours avant cela, car nous étions dans leur surface de réparation toutes les 30 secondes. À un moment, ça allait finir par rentrer. Mes joueurs ont été vraiment fantastiques, il y avait énormément de pression sur leurs épaules.